Voici une citation de Colbert et Mazarin qui n'a pas pris une seule ride !
Colbert :
« Pour trouver de l'argent, il arrive un moment où tripoter ne suffit plus.J'aimerais que Monsieur le Surintendant m'explique comment on s'y prend pour dépenser encore quand on est déjà endetté jusqu'au cou
»
Mazarin :
«Quand on est un simple mortel, bien sûr, et qu'on est couvert de dettes, on va en prison.Mais l'État, lui, c'est différent. On ne peut pas jeter l'État en prison.
Alors, il continue, il creuse la dette ! Tous les États font ça.»
Colbert :
«Ah oui ? Vous croyez ? Cependant, il nous faut de l'argent.Et comment en trouver quand on a déjà créé tous les impôts imaginables ?
Mazarin : «On en crée d'autres.»
Colbert : «Nous ne pouvons pas taxer les pauvres plus qu'ils ne ont déja»
Mazarin : «Oui, cest vrai, c'est impossible !»
Colbert : «Alors, les riches......?
Mazarin : «Les riches, non plus. Ils ne dépenseraient plus. Un riche qui dépense fait vivre des centaines de pauvres !»
Colbert : «Mais alors, comment fait-on ?»
Mazarin : « Il y a quantité de gens qui sont entre les deux, ni pauvres, ni riches
Des honnêtes citoyens qui travaillent, rêvant d'être riches et redoutant d'être pauvres ! C'est ceux-là que nous devons taxer, encore plus, toujours plus ! Ceux-là
plus tu leur prends, plus ils travaillent pour compenser ; c'est un réservoir inépuisable.»
Extrait du "Diable Rouge"et c'était il y a 4 siècles !
Vous pouvez relire et vérifier
tout est exact au mot près !
Mimi
Colbert et Mazarin
- Cavestri
- VIP
- Messages : 7817
- Enregistré le : 27 sept. 2010 13:21
Re: Colbert et Mazarin
Bonjour Mimi
Texte intéressant mais je ne pense pas qu'il ait 4 siècles Cliquer ici
La pièce est de 2008
Texte intéressant mais je ne pense pas qu'il ait 4 siècles Cliquer ici
La pièce est de 2008
Cordialement
Jacques CAVESTRI
Jacques CAVESTRI
-
- Messages : 258
- Enregistré le : 17 mars 2014 02:19
Re: Colbert et Mazarin
Bonsoir,
J'ai lu...Dommage...
En plus, j'ai vu la pièce...
Merci Jacques.
Mimi
J'ai lu...Dommage...
En plus, j'ai vu la pièce...
Merci Jacques.
Mimi