pensionnaire de l'état et perruquier

para64
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pensionnaire de l'état et perruquier

Messagepar para64 » 17 juin 2007 13:23

Bonjour,
Qui peut me renseigner sur le métier de l'un de mes ascendants qui est dit:
"pensionnaire de l'état et perruquier" à Versailles vers 1790.
D'avance merci.

Jacques

ahubert
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Messagepar ahubert » 18 juin 2007 13:51

Bonjour,

Un peu casse pied à lire certes, mais inscrit dans l'année que vous citez,
je suppose de notables différences par rapport à l'Ancien Régime pour qu'il soit fait mention d'un décret qui en précise l'application, à vérifier

"Décret du 03/08/1790

L’assemblée nationale considérant que chez un peuple libre, servir l’état est un devoir que tout citoyen est tenu de remplir, et qu’il ne peut prétendre de récompense qu’autant que la durée, l’éminence et la nature de ses services lui donnent des droits à une reconnaissance particulière de la nation,
Que s’il est juste que,d ans l’âge des infirmités, la patrie vienne au secours de celui qui lui a consacré ses talents et ses forces, lorsque la fortune lui permet de se contenter des grâces honorifiques, elles doivent lui tenir lieu de toute autre récompense, décrète ce qui suit,

Article I
L’état doit récompenser les services rendus au Corps social quand leur importance et leur durée méritent ce témoignage de reconnaissance, La nation doit aussi payer aux citoyens le prix des sacrifices qu’ils ont faits à l’utilité publique

Article II
Les seuls services qu’il convient à l’état de récompenser, sont ceux qui intéressent la Société entière .Les services qu’un individu rend à un autre individu ne peuvent être rangés dans cette classe, qu’autant qu’ils sont accompagnés de circonstances qui en font l’effet sur tout le corps social

Article III
Les sacrifices dont la nation doit payer le prix, sont ceux qui naissent des pertes qu’on éprouve en défendant la patrie ou des dépenses qu’on a faites pour lui procurer un avantage réel, constaté,
Article IV
Tout citoyen qui a servi, défendu illustré , éclairé sa patrie ou qui a donné un grand exemple de dévouement à la chose publique, a des droits à la reconnaissance de la nation, et peut, suivant la nature et la durée de ses services, prétendre aux récompenses,
Article V
Les marques d’honneur décernées par la nation seront personnelle et mises au premier rang des récompenses publiques
Article VI
Il y aura deux espèces de récompenses pécuniaires, les pensions et les gratifications. Les premières sont destinées au soutien du citoyen qui les aura méritées, les secondes à payer le prix des pertes souffertes, des sacrifices faits à l’utilité publique
Article VII
Aucune pension ne sera accordée à qui que ce soit avec clause de réversibilité, mais dans le cas de défaut de patrimoine, la veuve d’un homme mort dans le cours de son service public, pourra obtenir une pension alimentaire, et les enfants seront élevés aux dépens de la nation, jusqu’à ce qu’elle les ait mis en état de pourvoir eux-mêmes à leur subsistance.

ETC....

Source
Armand Gaston CAMUS (1740-804) Codes des pensions, ou recueil des décrets de l’Assemblée,


"
La suite sur Gallica
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k41873f.table

Pas sûr non plus que le fait d'être perruquier soit intimement lié au versement de cette pension.

pour le perruquier, voir le site des vieux mêtiers, et son abécédaire,
http://www.vieuxmetiers.org/
par exemple

Cordialement
Annie

para64
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Messagepar para64 » 19 juin 2007 13:28

Bonjour Annie,
Un grand merci pour ces renseignements
Bonne journée et bonne semaine

Jacques

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