Ouvrier de l'octroi

[Invité]

bonjour a toutes et a tous

qui pourrait nous dire ce que c'est exactement :

un employe de l'octroi

bonne journee
cordialement
mag declemy

[sglorian]

Mag,

Sur le site www.vieuxmetiers.org , il est signalé ceci:

Receveur de l'octroi : Personne chargé de percevoir des taxes à l'entrée des villes.

Je ne sais pas après si l'ouvrier de l'octroi serait une personne rattachée aux différentes taches inhérentes au contrôle des marchandises, mais c'est peut-être une piste.

Cordialement

Sylvain

[Parent]

Dans les DOM on perçoit "l'octroi de mer" c'est à dire qu'on perçoit une taxe sur toutes les marchandises importées sur le territoire.

En fait les employés de l'octroi sont tout simplement nos douaniers actuels, appelés à une certaine époque Gabelous.
Je crois savoir que par le passé on devait payer un droit à chaque entrée de ville.

Tout ceci de mémoire, je n'ai pas de références d'écrits à vous donner.
Brigitte

[lebruant]

je crois effectivement qu'il avait à chaque commune un " octroi " à payer
Sur Lille il existe le lieu dit " la bascule " ou cet octroi devait exister et probablement qu'une bascule était nécessaire
De même à l'entrée de La Madeleine , les anciens appelaient l'entrée de ville " l'octroi"
A Marcq , à l'emplacement du pont de Marcq ,Place Jules Guesde , il y avait un batiment appelé l'octroi.
Pour percevoir des taxes , on n'a rien inventé ....

[† picsou0_0]

Hé Hé,

A l'endroit de la bascule à Lille, il a (avait) un sacré resto où le cassoulet était fameux !!!!!

Picsou0_0

[lebruant]

C'est vrai un bon rsto , ils se reconnaissent là
c'était surtout les gens du batiment qui connaissaient !!!

[Léon Robin]

L'octroi était effectivement une taxe perçue sur toutes les marchandises entrant dans une ville. Il existait des "barrières d'octroi" correspondant à des postes de douanes, où tout le trafic devait s'arrêter pour être vérifié et payer les taxes relatives aux diverses marchandises transportées.

L'octroi ne s'appliquait qu'à l'intérieur des limites administratives de la cité, ce qui explique en certains endroits la floraison de commerces, notamment débits de vins et buvettes à la périphérie des villes soulmises à l'octroi, à l'extérieur des limites de perception. En effet, toutes les marchandises, et notamment le vin, payaient ces droits. Il était donc avantageux d'installer une buvette du "bon côté". Cela rappelera des souvenirs à ceux qui ont connu les frontières avec des douaniers : les bistrots vendant vin, apéritifs et alcools du côté français, et les épiceries-bureau de tabac côté belge.

Les bascules, aussi appelées "poids public" étaient liées à l'octroi mais ont subsité bien après sa suppression. Avec un peu de perspicacité, on peut encore repérer d'anciens bureaux d'octroi, qui étaient souvent de petites constructions, toujours situées aux points de passage obligé pour accéder à la ville : grand'routes, ponts, etc. Parfois, l'inscription est encore visible, gravée comme au fronton de certaines gares. De mémoire, l'octroi a été supprimé au début du XXème siècle, dans les années 20 ou 30 je crois, mais sans certitude. Quelqu'un versé en histoire nous éclairera-t-il un peu plus ?

[claudette huchette]

Entre Hellemmes et Lille il y avait aussi un octroi
c'était d'ailleurs une station de l'ancien tramway B

[sglorian]

Etant un ancien hellemmois je confirme