Bonjour à toutes et à tous
Je voudrais savoir ce que signifie la mention "a été baptisé sous condition" dans un acte de baptême de 1780
Merci d'avance
Cordialement
Bernard
baptême "sous condition"
- dumontnicole
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Re: baptême "sous condition"
Bernard bonsoir
j'ai souvent rencontré ce terme dans des actes de naissance d'enfants trouvés ou abandonnés
le curé mettait sous condition car il ne savait pas si l'enfant concerné avait déjà été baptisé
nicole
j'ai souvent rencontré ce terme dans des actes de naissance d'enfants trouvés ou abandonnés
le curé mettait sous condition car il ne savait pas si l'enfant concerné avait déjà été baptisé
nicole
Aucun homme n'a reçu de la nature le droit de commander les autres.
Denis Diderot
une mauvaise herbe est une plante dont on n'a pas encore découvert les vertus
Ralph Waldo Emerson
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Re: baptême "sous condition"
Bonsoir,
Pas seulement pour les enfants trouvés.
Chaque fois que le prêtre n'était pas certain que le rite avait été bien respecté il baptisait sous la condition que cela n'avait pas déjà été fait,le bp ne pouvant être reçu 2 fois.
Si l'enfant en danger de mort était baptisé par la sage-femme ou le chirurgien,le prêtre les connaissant ne faisait que suppléer les cérémonies du Bp,si c'était une personne que le prêtre ne connaissait pas,il baptisait sous condition
Pas seulement pour les enfants trouvés.
Chaque fois que le prêtre n'était pas certain que le rite avait été bien respecté il baptisait sous la condition que cela n'avait pas déjà été fait,le bp ne pouvant être reçu 2 fois.
Si l'enfant en danger de mort était baptisé par la sage-femme ou le chirurgien,le prêtre les connaissant ne faisait que suppléer les cérémonies du Bp,si c'était une personne que le prêtre ne connaissait pas,il baptisait sous condition
Amicalement Graffit
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Re: baptême "sous condition"
Bonsoir à tous,
Voici un tour d' horizon rapide sur le sujet :
Baptême sous condition :
Remarques préalables :
a) Ladministration du sacrement le baptême par ablution consiste essentiellement en ceci : on verse de leau sur lenfant (la tête en principe) en prononçant les paroles telles que définies par lEglise : « je te baptise au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit »
- cette formule peut être prononcée en nimporte quelle langue du moment que cest une traduction exacte de la formule de référence, à savoir la formule latine « ego te baptizo in nomine Patris et Filii et Spiritus Sancti »
- ce baptême réduit à sa plus simple expression sappelle londoiement.
- Seules des variations mineures sont autorisées . Par exemple, en français, on peut dire « Esprit Saint » au lieu de « Saint Esprit » ; « moi je te baptise » au lieu de « Je te baptise ». Lordre Père/Fils/Saint-Esprit, ne peut être brouillé (il correspond à une « hiérarchie » de la Trinité )
Ce versement de leau avec ces paroles rituelles suffit à rendre le baptême plein et entier. L'ondoiement est le cur de baptême
a) - Mais lEglise a souhaité donner à cette cérémonie du baptême une certaine solennité. Cest pourquoi :
-Pour cela elle a décidé que, sauf cas particulier comme « lurgent péril de mort », le baptême devait avoir lieu à léglise, avec une cérémonie effectuée par le curé, plus développée que le simple ondoiement: cette cérémonie comporte des éléments qui viennent compléter l'ondoiement ( imposition des mains, Saint-Chrême, sel, prières etc. - voir sur Intenet le rituel complet du baptême)
En bref, londoiement seul est un « vrai » baptême, mais lEglise ne laccepte que dans des cas particuliers tels que le « péril de mort ». Hormis ces cas particuliers, le baptême doit être effectué dans sa forme complète, au baptistère de léglise, par le curé.
Lors de la naissance de lenfant :
A) tout se passe bien et lenfant paraît robuste. On se rend dès que possible à léglise pour le baptême (cérémonie complète) .
B) laccouchement se passe mal, lenfant ne semble pas devoir vivre très longtemps. Il nest donc pas question de lamener à léglise ; il faut baptiser tout de suite.
a)- on procède au plus vite (parfois dans laffolement général !) à londoiement. Généralement cest la sage-femme qui l effectue, à défaut une femme présente, rarement un homme.
Les hommes, essentiellement pour des raison de pudeur (telle quon la concevait à lépoque)
nétaient pas admis dans la chambre lors de laccouchement.
b)-si un tel baptême en urgence a été effectué, et si lenfant survit jusquà larrivée du curé quon est allé chercher en toute hâte, ce dernier a pour obligation de sassurer que londoiement a été correctement effectué et quil est parfaitement valide. Pour cela il interroge celui/celle qui a baptisé et tous les témoins présents, dans le but de déterminer si cet ondoiement/ baptême est valide ou non.
Après cet interrogatoire, 3 cas de figures possibles :
1) Le curé estime que londoiement a été correctement effectué, et alors aussitôt que possible on transporte lenfant à léglise où il reçoit, outre son nom, les compléments de cérémonie (imposition des mains, Saint-Chrême, etc.), mais on ne refait pas londoiement.
2) Le curé a la certitude que ce baptême a été incorrectement effectué ; il ny a donc pas eu baptême, et en conséquence il baptise lenfant selon la forme prescrite (ondoiement sur place sil y a encore urgence, ou à léglise avec cérémonie complète, si lurgence sest relâchée)
3) Cas où le curé narrive pas à savoir si londoiement a été correctement ou non effectué.
Comme on ne peut être baptisé 2 fois, léglise a trouvé une solution simple qui permet de résoudre la difficulté : le baptême sous condition. Cela consiste en la formule suivante « si non es baptizatus, ego te baptizo in nomine etc.. » ( Si tu nes pas baptisé , je te baptise au nom du Père etc..). Comme la formule contient une condition, ce baptême a reçu le nom de « baptême sous condition », ou « baptême conditionnel ».
Rem 1 : pour être valide, un ondoiement doit être effectué avec de leau pure et non souillée et avec les paroles telles que déterminées par lEglise.
Le doute peut donc porter :
-sur leau utilisée : était-ce bien une eau pure et non une eau par mégarde mélangée à de lalcool ou tout autre produit? Nétait-ce pas une eau venue dune bassine qui se trouvait dans la cuisine et qui avait déjà servi à un usage domestique quelconque ? Etc. Dans laffolement et la précipitation qui en résulte, on a pu prendre sans le vouloir une eau non convenable.
En outre, leau a-t-elle bien touché le corps de lenfant ? Ne la-telle pas simplement effleuré ? Il y avait des cas où il était difficile de répondre à ces question dans la mesure où londoiement était effectué pendant que la sage-femme-femme sévertuait à extraire lenfant du ventre de la mère. On tentait même parfois dondoyer lenfant « in utero »(on utilisait pour cela une sorte de pipette )
- sur l'exactitude des paroles : celui qui a baptisé a-t-il exactement prononcé la bonne formule, sans ajout, sans omission, sans déformation ?
Rem 2 : cest cette même formule du baptême conditionnel quon utilisait pour le baptême denfants trouvés dont on ignorait sils avaient ou non été déjà baptisés.
Autre cas de baptême conditionnel:
Lors dun accouchement qui ne se passe pas bien, il nest pas toujours facile de savoir si lenfant est vivant ou mort au sortir du ventre de la mère.
Or il est interdit de baptisé un mort !
Dans ce cas lEglise utilisait une formule spécifique : « si tu es capax*, ego te baptizo etc. » = si tu es capable*, je te baptise au nom du Père etc..
* capax= capable = en possession de la capacité de
La première condition pour être « en capacité de » recevoir le baptême, cest dêtre vivant.
Ce baptême sous condition peut être pratiqué par nimporte qui.
Rem : la formule « si tu es capable » peut sutiliser dans tous les cas, puisque pour être en capacité de recevoir le baptême , il faut à la fois être vivant et ne pas être déjà baptisé.
Autre solution , la formule « si tu es capax et si non es baptisatus » (si tu es capable et si tu na pas été baptisé ». Cette formule couvre tous les cas possibles
-------------- --
A titre dinformation supplémentaire :
Léglise reconnaissait, à côté du baptême d'eau , 2 autres types très particuliers de baptême, et ce en raison de la situation des Chrétiens dans les premiers temps du Christianisme :
-le baptême de sang.
-Le baptême de désir .
Pour en savoir plus, entrer ces expressions sous Google « baptême de sang », » baptême de désir », « si tus es capax » , « si non es baptisatus/baptizatus ».
Nombreux documents (choisir de préférence, parce que les infos y sont plus sûres, ceux qui viennent de lEglise Catholique.)
Christian
Voici un tour d' horizon rapide sur le sujet :
Baptême sous condition :
Remarques préalables :
a) Ladministration du sacrement le baptême par ablution consiste essentiellement en ceci : on verse de leau sur lenfant (la tête en principe) en prononçant les paroles telles que définies par lEglise : « je te baptise au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit »
- cette formule peut être prononcée en nimporte quelle langue du moment que cest une traduction exacte de la formule de référence, à savoir la formule latine « ego te baptizo in nomine Patris et Filii et Spiritus Sancti »
- ce baptême réduit à sa plus simple expression sappelle londoiement.
- Seules des variations mineures sont autorisées . Par exemple, en français, on peut dire « Esprit Saint » au lieu de « Saint Esprit » ; « moi je te baptise » au lieu de « Je te baptise ». Lordre Père/Fils/Saint-Esprit, ne peut être brouillé (il correspond à une « hiérarchie » de la Trinité )
Ce versement de leau avec ces paroles rituelles suffit à rendre le baptême plein et entier. L'ondoiement est le cur de baptême
a) - Mais lEglise a souhaité donner à cette cérémonie du baptême une certaine solennité. Cest pourquoi :
-Pour cela elle a décidé que, sauf cas particulier comme « lurgent péril de mort », le baptême devait avoir lieu à léglise, avec une cérémonie effectuée par le curé, plus développée que le simple ondoiement: cette cérémonie comporte des éléments qui viennent compléter l'ondoiement ( imposition des mains, Saint-Chrême, sel, prières etc. - voir sur Intenet le rituel complet du baptême)
En bref, londoiement seul est un « vrai » baptême, mais lEglise ne laccepte que dans des cas particuliers tels que le « péril de mort ». Hormis ces cas particuliers, le baptême doit être effectué dans sa forme complète, au baptistère de léglise, par le curé.
Lors de la naissance de lenfant :
A) tout se passe bien et lenfant paraît robuste. On se rend dès que possible à léglise pour le baptême (cérémonie complète) .
B) laccouchement se passe mal, lenfant ne semble pas devoir vivre très longtemps. Il nest donc pas question de lamener à léglise ; il faut baptiser tout de suite.
a)- on procède au plus vite (parfois dans laffolement général !) à londoiement. Généralement cest la sage-femme qui l effectue, à défaut une femme présente, rarement un homme.
Les hommes, essentiellement pour des raison de pudeur (telle quon la concevait à lépoque)
nétaient pas admis dans la chambre lors de laccouchement.
b)-si un tel baptême en urgence a été effectué, et si lenfant survit jusquà larrivée du curé quon est allé chercher en toute hâte, ce dernier a pour obligation de sassurer que londoiement a été correctement effectué et quil est parfaitement valide. Pour cela il interroge celui/celle qui a baptisé et tous les témoins présents, dans le but de déterminer si cet ondoiement/ baptême est valide ou non.
Après cet interrogatoire, 3 cas de figures possibles :
1) Le curé estime que londoiement a été correctement effectué, et alors aussitôt que possible on transporte lenfant à léglise où il reçoit, outre son nom, les compléments de cérémonie (imposition des mains, Saint-Chrême, etc.), mais on ne refait pas londoiement.
2) Le curé a la certitude que ce baptême a été incorrectement effectué ; il ny a donc pas eu baptême, et en conséquence il baptise lenfant selon la forme prescrite (ondoiement sur place sil y a encore urgence, ou à léglise avec cérémonie complète, si lurgence sest relâchée)
3) Cas où le curé narrive pas à savoir si londoiement a été correctement ou non effectué.
Comme on ne peut être baptisé 2 fois, léglise a trouvé une solution simple qui permet de résoudre la difficulté : le baptême sous condition. Cela consiste en la formule suivante « si non es baptizatus, ego te baptizo in nomine etc.. » ( Si tu nes pas baptisé , je te baptise au nom du Père etc..). Comme la formule contient une condition, ce baptême a reçu le nom de « baptême sous condition », ou « baptême conditionnel ».
Rem 1 : pour être valide, un ondoiement doit être effectué avec de leau pure et non souillée et avec les paroles telles que déterminées par lEglise.
Le doute peut donc porter :
-sur leau utilisée : était-ce bien une eau pure et non une eau par mégarde mélangée à de lalcool ou tout autre produit? Nétait-ce pas une eau venue dune bassine qui se trouvait dans la cuisine et qui avait déjà servi à un usage domestique quelconque ? Etc. Dans laffolement et la précipitation qui en résulte, on a pu prendre sans le vouloir une eau non convenable.
En outre, leau a-t-elle bien touché le corps de lenfant ? Ne la-telle pas simplement effleuré ? Il y avait des cas où il était difficile de répondre à ces question dans la mesure où londoiement était effectué pendant que la sage-femme-femme sévertuait à extraire lenfant du ventre de la mère. On tentait même parfois dondoyer lenfant « in utero »(on utilisait pour cela une sorte de pipette )
- sur l'exactitude des paroles : celui qui a baptisé a-t-il exactement prononcé la bonne formule, sans ajout, sans omission, sans déformation ?
Rem 2 : cest cette même formule du baptême conditionnel quon utilisait pour le baptême denfants trouvés dont on ignorait sils avaient ou non été déjà baptisés.
Autre cas de baptême conditionnel:
Lors dun accouchement qui ne se passe pas bien, il nest pas toujours facile de savoir si lenfant est vivant ou mort au sortir du ventre de la mère.
Or il est interdit de baptisé un mort !
Dans ce cas lEglise utilisait une formule spécifique : « si tu es capax*, ego te baptizo etc. » = si tu es capable*, je te baptise au nom du Père etc..
* capax= capable = en possession de la capacité de
La première condition pour être « en capacité de » recevoir le baptême, cest dêtre vivant.
Ce baptême sous condition peut être pratiqué par nimporte qui.
Rem : la formule « si tu es capable » peut sutiliser dans tous les cas, puisque pour être en capacité de recevoir le baptême , il faut à la fois être vivant et ne pas être déjà baptisé.
Autre solution , la formule « si tu es capax et si non es baptisatus » (si tu es capable et si tu na pas été baptisé ». Cette formule couvre tous les cas possibles
-------------- --
A titre dinformation supplémentaire :
Léglise reconnaissait, à côté du baptême d'eau , 2 autres types très particuliers de baptême, et ce en raison de la situation des Chrétiens dans les premiers temps du Christianisme :
-le baptême de sang.
-Le baptême de désir .
Pour en savoir plus, entrer ces expressions sous Google « baptême de sang », » baptême de désir », « si tus es capax » , « si non es baptisatus/baptizatus ».
Nombreux documents (choisir de préférence, parce que les infos y sont plus sûres, ceux qui viennent de lEglise Catholique.)
Christian
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- Messages : 319
- Enregistré le : 17 mai 2006 09:13
Re: baptême "sous condition"
Bonjour et merci à tous,
En particulier à Christian pour son érudition et le temps qu'il m'a consacré.
De plus, la lecture en est passionnante, je me suis retrouvé vivant la situation, quelques centaines d'années plus tôt ...
En tous cas, le bébé a survécu, la preuve ... !
Bonne journée et encore merci
Cordialement
Bernard
En particulier à Christian pour son érudition et le temps qu'il m'a consacré.
De plus, la lecture en est passionnante, je me suis retrouvé vivant la situation, quelques centaines d'années plus tôt ...
En tous cas, le bébé a survécu, la preuve ... !
Bonne journée et encore merci
Cordialement
Bernard
-
- Messages : 3
- Enregistré le : 02 mars 2014 12:31
Re: baptême "sous condition"
un grand merci pour tous ces renseignements...... du coup j'en ai profité pour m'inscrire....
-
- Messages : 274
- Enregistré le : 30 oct. 2011 16:51
Re: baptême "sous condition"
Bonjour à ter tous,
Pour donner l'éclairage canonique "officiel" à cette discussion, j'ai sorti de ma bibliothèque le "Rituel du diocèse de Boulogne" publié par l'autorité de Monseigneur François-Joseph Partz de Pressy, évêque de Boulogne (imprimé à Boulogne en 1750 chez Pierre Batut, imprimeur de Monseigneur l'Evêque) pour en faire une copie de la partie consacrée au baptême et aux sages-femmes.
L'extrait est téléchargeable en cliquant sur ce lien
Pour donner l'éclairage canonique "officiel" à cette discussion, j'ai sorti de ma bibliothèque le "Rituel du diocèse de Boulogne" publié par l'autorité de Monseigneur François-Joseph Partz de Pressy, évêque de Boulogne (imprimé à Boulogne en 1750 chez Pierre Batut, imprimeur de Monseigneur l'Evêque) pour en faire une copie de la partie consacrée au baptême et aux sages-femmes.
L'extrait est téléchargeable en cliquant sur ce lien
Léon Robin
-
- VIP
- Messages : 5036
- Enregistré le : 21 avr. 2010 10:19
Re: baptême "sous condition"
Merci Christian pour cette remarquable synthèse.
Merci Léon d'avoir ouvert votre bibliothèque et permis de télécharger ces quelques pages.
Je suis vraiment touchée, car il y a plus de 250 ans mes aïeules successives étaient sage-femmes et baptisaient en urgence à tour de bras. La première venait de la région du Danube et avait sans doute appris le métier "en famille" (des officiers de santé/"Chirurgi" qui ont quadrillé l'Europe avec les troupes, femmes et enfants dans les bagages) pour se sédentariser et terminer leur périple ici.
Bonne fin de week-end.
Amicalement.
Marie
Merci Léon d'avoir ouvert votre bibliothèque et permis de télécharger ces quelques pages.
Je suis vraiment touchée, car il y a plus de 250 ans mes aïeules successives étaient sage-femmes et baptisaient en urgence à tour de bras. La première venait de la région du Danube et avait sans doute appris le métier "en famille" (des officiers de santé/"Chirurgi" qui ont quadrillé l'Europe avec les troupes, femmes et enfants dans les bagages) pour se sédentariser et terminer leur périple ici.
Bonne fin de week-end.
Amicalement.
Marie
-
- Messages : 1
- Enregistré le : 24 oct. 2024 20:59
Re: baptême "sous condition"
Bonjour Bernard,
La mention "baptisé sous condition" dans un acte de baptême signifie que le baptême a été célébré avec une réserve ou une précaution particulière. Cela arrivait lorsqu'il existait un doute sur le fait que la personne ait déjà été baptisée auparavant, ou que le premier baptême n’ait pas été administré correctement (par exemple, si la forme ou l'intention du rite n'étaient pas valides selon l'Église).
Dans ces cas, pour éviter de rebaptiser (car dans la foi catholique, un baptême valide ne peut être répété), un prêtre procédait à un "baptême sous condition". Il utilisait une formule conditionnelle, comme : "Si tu n'as pas été baptisé, je te baptise au nom du Père, du Fils, et du Saint-Esprit". Cela garantissait que, si le premier baptême était valide, celui-ci ne comptait pas comme un second baptême.
Ce genre de pratique était courant, surtout dans les périodes où les registres étaient moins bien tenus, ou dans des situations d'urgence où un baptême rapide avait pu être administré de manière incertaine.
N'hésite pas à consulter des archives paroissiales ou diocésaines si tu veux approfondir la question pour ton cas spécifique.
La mention "baptisé sous condition" dans un acte de baptême signifie que le baptême a été célébré avec une réserve ou une précaution particulière. Cela arrivait lorsqu'il existait un doute sur le fait que la personne ait déjà été baptisée auparavant, ou que le premier baptême n’ait pas été administré correctement (par exemple, si la forme ou l'intention du rite n'étaient pas valides selon l'Église).
Dans ces cas, pour éviter de rebaptiser (car dans la foi catholique, un baptême valide ne peut être répété), un prêtre procédait à un "baptême sous condition". Il utilisait une formule conditionnelle, comme : "Si tu n'as pas été baptisé, je te baptise au nom du Père, du Fils, et du Saint-Esprit". Cela garantissait que, si le premier baptême était valide, celui-ci ne comptait pas comme un second baptême.
Ce genre de pratique était courant, surtout dans les périodes où les registres étaient moins bien tenus, ou dans des situations d'urgence où un baptême rapide avait pu être administré de manière incertaine.
N'hésite pas à consulter des archives paroissiales ou diocésaines si tu veux approfondir la question pour ton cas spécifique.
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