Messagepar VERDIER Ch. » 20 déc. 2011 09:47
Bonjour,
Petrus Philippus Lempire
Anno millesimo septingentesimo decimo tertia die octava
aprilis ego infra scriptus baptisavi Petrum Philippum filium
Nicolai Lempire et Francisce Notteaux conjugum natum
heri suscepere Mickael Blondel et Maria Margarita Singier
hec stegrensis ille nost[e]m?
hec = haec ( tout comme Francisce = Franciscae). En latin tardif (= médiéval) « ae » était écrit « e ». Dans les Baptême-Mariage-Sépulture (BMS) les rédacteurs sont presque toujours revenus à la graphie « ae » ou du moins à quelque chose qui se distingue à la fois de « e » et de « a ».
Il faut donc comprendre Franciscae(génitif de Francisca) et haec (féminin du pronom démonstratif hic)
nostem ? : ce rédacteur a un peu cafouillé ; il faut comprendre noster.
En page/image 3, dernier à gauche, on a la bonne forme : ille noster, hec stegrensis.
haec stegrensis, ille noster : celle-ci dEstaires, celui-là notre<paroissienne>
hic et ille forment un couple avec pour chacun un emploi précis : celui-ci, celui-là
hic (au nominatif féminin haec) renvoie au plus proche/au dernier nommé : celui-ci
ille renvoie au plus éloigné/au premier nommé : celui-là
Quon écrive haec stegrensis, ille noster ou dans lordre inverse ille noster, haec stegrensis, le sens reste le même(celle-ci dEstaires, celui-là notre paroissien /celui-là notre paroissien, celle-ci dEstaires)
En français le couple celui-ci / celui-là a exactement la même répartition demploi.
Christian