Bsr à ts/ttes,
Les actes de Michel sont en latin du 17e siècle.
A la même époque, j'ai le même paronyme, à quelques kilomètres plus au Nord.
Dans le même village de Flandre orientale proche de la frontière linguistique, mon ancêtre Arent PROVOST a eu 9 enfants baptisés PROVOST (5), PROVOEST (1) ET PRUVOST (3).- (entre 1617 et 1636).
Le fils né en 1633 (un PRUVOST), sest marié et a eu 8 enfants entre 1655 et 1671, dans le même village, baptisés PROVOST (2), PROVOE (4), et PROVO (2).
La prononciation na pas changé, même près de 400 ans plus tard, et quand je regarde dans lannuaire je trouve toutes les graphies avec
o- (PROVOST) et
u- (PRUVOST)
mais jamais avec
"e".
Ma cousine a réalisé une monographie HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE DE LA FAMILLE PROVOST (réalisée avec Heredis 11 le 04.06.2010) . On peut retrouver les variantes dans les notes
mais pas de
"e".
Il faut donc voir dans la région de STEENWERCK/BAILLEUL, quelle est la variante qui prévaut (je nai pas voulu faire de jeu de mot!

)
Conclusion, dans une même zone, des tas de variantes dun même patronyme ont coexisté. Il faut voir si dans dautres actes relatifs à la même famille tu as des e- en alternance avec des u-, seulement des u- ou peut-être des o-.
Etymologiquement, le dictionnaire de Jean GERMAIN et Jules HERBILLON, les ramène tous à un nom de fonction , de dignité.
Pour
Prevost, ils renvoient à
Prouvost et
Le Provost, et inversément pour
Prouvost, Provost, à Prévôt, Prévost (citation)
Quant aux lettres à jambages, sil est vrai que
dans certains textes anciens manuscrits on a voulu au moyen de points et accents distinguer par exemple u et v de n, (en position médiane) on ne peut pas donner de règle générale. Certains rédacteurs utilisent ces signes diacritiques,
mais pas tous
Jai examiné un grand nombre de textes anciens à différentes périodes et ne suis pas arrivée à formuler une règle générale liée à tel ou tel siècle.
Attention aux généralisations hâtives. On ne peut jamais généraliser à partir de quelques cas particuliers!!!
Quant à prétendre quau 18e siècle on se place dans le registre de loral contrairement au 17e je dirais qu'on part de langues/dialectes utilisés quasi exclusivement de manière orale au départ, que nos ancêtres étaient jusqu'au 20e siècle illettrés, incapables de dire quel âge ils avaient ou de signer... puis ils ont appris à calligraphier (je me souviens du "cahier" cartonné grand format de ma grand mère il y a 140 ans...) et actuellement, avec d'une part l'ordinateur, d'autre part le langage SMS dans la jeune génération, on a l'air de retourner au point de départ!
Leur culture, c'est "google" qu'on recopie (copier-coller) sans citer. On est loin de la plume d'oie à tailler et du papier parcheminé qui coûtait une fortune... et qui, vu son coût, est à l'origine des abréviations.
Bonne nuit.
Marie
*-é- était bien sûr un lapsus calami!
Pas de -é- bien sûr ni en latin, ni en néerlandais.
La règle générale pour le néerlandais veut d'ailleurs qu'un mot étranger perde ses accents une fois qu'il est assimilé à la langue néerlandaise. S'il s'agit d'un emprunt passager l'accent est conservé, en particulier dans les mots composés. Exemples : sans accent : cheque, condoleance, controle, diner, ragout, dedain, depot, epoque, reverence, matinee, puree, assemblee. Mots composés : déjà vu - belle époque - tête-à-tête- coûte-que-coûte.
Il existe une WOORDENLIJST pour contrôler l'orthographe.