Geneachtimi
Bonjour,
Dans un acte d'Etat Civil, je relève "Sergent des Bois", que représente ce métier ?
Merci d'avance de votre aide
Cordialement
Arlette
Sergent des bois
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Invité
Billot Sergent des Bois?
Bonsoir Arlette,
un Garde Forestier peut-être?
C'est le nom utilisé en Belgique ...à confirmer....
Jo.Allienne.
un Garde Forestier peut-être?
C'est le nom utilisé en Belgique ...à confirmer....
Jo.Allienne.
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Bunny51
Re: Billot Sergent des Bois?
Bonsoir Jo,jo alienne a écrit :Bonsoir Arlette,
un Garde Forestier peut-être?
C'est le nom utilisé en Belgique ...à confirmer....
Jo.Allienne.
Dans mes ancêtres, j'ai un "sergent de ce lieu".
Je penche pour la dénomination de Garde Champêtre (de ce lieu).
Dans un autre acte, je le retrouve cette fois "sergent d'ouvert". Or Ouvert était une rue de la commune, ou probablement une partie de la commune.
Il y avait aussi le sergent à verge ( on ne rigole pas!), sorte de bedeau.
Plus avant dans le temps, il y avait le sergent royal qui précédait le roi dans ses déplacements.
Voici un lien pour les vieux métiers: http://www.vieuxmetiers.org/
Toute mon amitié.
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vilatte
- Messages : 5
- Enregistré le : 20 oct. 2008 14:49
Bonjour,
Trouvé dans Google :
Sergent a garde
Sergent a garde, ce sont ceux qui sont préposés à la garde des forêts du roi; ils ne peuvent faire aucuns exploits que pour le fait des eaux & forêts, & chasses de sa majesté.
Ces offices sont fort anciens. Suivant l'ordonnance de Philippe le Long, de l'an 1318, ils n'étoient mis & institués qu'à la délibération du grand - conseil, dans les endroits où ils étoient jugés nécessaires. Depuis, par édit d'Août 1526, & autres édits postérieurs, il en fut établi en divers lieux pour la garde & conservation des forêts du roi. Les maîtres des eaux & forêts ne laissoient pas d'en établir où ils jugeoient à propos, à l'exemple des baillis & sénéchaux; mais ce droit leur fut ôté par l'article 45. de l'ordonnance de 1549, & il n'y a que le roi qui les puisse instituer; mais ils peuvent être destitués par les grands - maîtres, lesquels peuvent commettre en leur lieu, en cas de prévarication.
On ne doit en recevoir aucun que sur information de vie & moeurs, & par témoins administrés par le procureur du'roi; & ils doivent savoir lire & écrire.
Ils doivent être assidus en leurs gardes, & ne s'en absenter que pour cause de maladie ou autre excuse légitime, en demandant permission au maître particulier & procureur du roi, qui substituent en leur place.
Ils sont obligés d'avoir chacun un registre cotté & paraphé du maître & procureur du roi, pour y inscrire leurs procès - verbaux de visite, rapports, exploits & tous autres actes, ensemble l'extrait de la vente ordinaire & extraordinaire, & l'état, tour, qualité & valeur des arbres chablis ou encroués, & généralement tout ce qu'ils font en vertu de leur ministere.
Leurs procès - verbaux doivent être jugés sommairement, par les officiers à la prochaine audience.
Ils signent les procès - verbaux des gardes marteaux, lesquels doivent les appeller à leurs visites.
Le nombre des sergens à garde est divisé en deux parties, qui comparoissent alternativement à l'audience de la maîtrise ou grurie, même aux assises, pour les informer de l'état de leurs gardes, y présenter, affirmer & faire enregistrer leurs rapports, sur lesquels les juges peuvent condamner à des peines pécuniaires, quoiqu'il n'y ait aucune autre preuve ni information; pourvû que les parties accusées ne proposent pas de cause suffisante de récusation.
L'ordonnance les rend responsables de délits commis en leur garde, faute d'en avoir fait leur rapport, & de l'avoir mis au greffe deux jours au plus tard après le délit commis, ou faute de nommer dans leur rapport les délinquans, & d'avoir marqué le lieu du délit & les autres circonstances.
Bonne journée. Amicalement - Claire
Trouvé dans Google :
Sergent a garde
Sergent a garde, ce sont ceux qui sont préposés à la garde des forêts du roi; ils ne peuvent faire aucuns exploits que pour le fait des eaux & forêts, & chasses de sa majesté.
Ces offices sont fort anciens. Suivant l'ordonnance de Philippe le Long, de l'an 1318, ils n'étoient mis & institués qu'à la délibération du grand - conseil, dans les endroits où ils étoient jugés nécessaires. Depuis, par édit d'Août 1526, & autres édits postérieurs, il en fut établi en divers lieux pour la garde & conservation des forêts du roi. Les maîtres des eaux & forêts ne laissoient pas d'en établir où ils jugeoient à propos, à l'exemple des baillis & sénéchaux; mais ce droit leur fut ôté par l'article 45. de l'ordonnance de 1549, & il n'y a que le roi qui les puisse instituer; mais ils peuvent être destitués par les grands - maîtres, lesquels peuvent commettre en leur lieu, en cas de prévarication.
On ne doit en recevoir aucun que sur information de vie & moeurs, & par témoins administrés par le procureur du'roi; & ils doivent savoir lire & écrire.
Ils doivent être assidus en leurs gardes, & ne s'en absenter que pour cause de maladie ou autre excuse légitime, en demandant permission au maître particulier & procureur du roi, qui substituent en leur place.
Ils sont obligés d'avoir chacun un registre cotté & paraphé du maître & procureur du roi, pour y inscrire leurs procès - verbaux de visite, rapports, exploits & tous autres actes, ensemble l'extrait de la vente ordinaire & extraordinaire, & l'état, tour, qualité & valeur des arbres chablis ou encroués, & généralement tout ce qu'ils font en vertu de leur ministere.
Leurs procès - verbaux doivent être jugés sommairement, par les officiers à la prochaine audience.
Ils signent les procès - verbaux des gardes marteaux, lesquels doivent les appeller à leurs visites.
Le nombre des sergens à garde est divisé en deux parties, qui comparoissent alternativement à l'audience de la maîtrise ou grurie, même aux assises, pour les informer de l'état de leurs gardes, y présenter, affirmer & faire enregistrer leurs rapports, sur lesquels les juges peuvent condamner à des peines pécuniaires, quoiqu'il n'y ait aucune autre preuve ni information; pourvû que les parties accusées ne proposent pas de cause suffisante de récusation.
L'ordonnance les rend responsables de délits commis en leur garde, faute d'en avoir fait leur rapport, & de l'avoir mis au greffe deux jours au plus tard après le délit commis, ou faute de nommer dans leur rapport les délinquans, & d'avoir marqué le lieu du délit & les autres circonstances.
Bonne journée. Amicalement - Claire
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Bunny51
Re: Billot Sergent des Bois?
Re Moi,
Pour étayer mon idée de garde champêtre , j'ai trouvé ceci:
L'an mil sept cens soixante quatorze et le dix huitième jour du mois de janvier et à la requête de M. le Procureur jurisdictionnel de la jurisdiction du lieu de Perricard et son terroir, nous sergent ordinaire dudit lieu reçu et immatriculé au greffe dudit lieu domicilié en la ville d'Aix soussignés, venus exprès en ce lieu de Perricard et son terroir où, estant, avons affiché l'ordonnance cy-contre à la porte paroissiale dudit lieu et à deux cabarets qui sont attenants, à Pontès et à la Calade, à la porte de Poutu, hoste (2) dudit lieu, demeure qu'à la Magdelaine, Font-Rousse, Couteron, Ganay et autres lieux et carrefours tous terroir de Perricard où; estant, avons placardé et affiché l'affiche attachée cy-contre, portant inhibitions et deffenses pour les jeux et autres choses mentionnées dans lesdites affiches aux fins que le public ne prétende cause d'ignorance, ainsi le certifions-nous du sergent ordinaire de ladite jurisdiction soussigné.
Signé Bourrelly, ... à Aix le 21 janvier 1774.
Signé Icard à l'original.]
L'hoste était le tenancier,cabaretier.
Bonne continuation
Pour étayer mon idée de garde champêtre , j'ai trouvé ceci:
L'an mil sept cens soixante quatorze et le dix huitième jour du mois de janvier et à la requête de M. le Procureur jurisdictionnel de la jurisdiction du lieu de Perricard et son terroir, nous sergent ordinaire dudit lieu reçu et immatriculé au greffe dudit lieu domicilié en la ville d'Aix soussignés, venus exprès en ce lieu de Perricard et son terroir où, estant, avons affiché l'ordonnance cy-contre à la porte paroissiale dudit lieu et à deux cabarets qui sont attenants, à Pontès et à la Calade, à la porte de Poutu, hoste (2) dudit lieu, demeure qu'à la Magdelaine, Font-Rousse, Couteron, Ganay et autres lieux et carrefours tous terroir de Perricard où; estant, avons placardé et affiché l'affiche attachée cy-contre, portant inhibitions et deffenses pour les jeux et autres choses mentionnées dans lesdites affiches aux fins que le public ne prétende cause d'ignorance, ainsi le certifions-nous du sergent ordinaire de ladite jurisdiction soussigné.
Signé Bourrelly, ... à Aix le 21 janvier 1774.
Signé Icard à l'original.]
L'hoste était le tenancier,cabaretier.
Bonne continuation
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pdebreu
- VIP
- Messages : 2005
- Enregistré le : 02 févr. 2007 17:54
Bonjour à tous
Dans les relevés de Saint Floris, publié par l'association ALPHA (Associalion Locale pour l'Histoire de l'Artois) j'ai trouvé :
- dans les sépultures de 1710, le décès de deux "sergents" différents : le 24 octobre, décès de Jean Baux, "sergent de Marquette" ; et le 27 novembre, celui de Jean BERTHE, "sergent de ce village" Et d'après les actes où ils sont cités, ils exercent leurs charges pendant la même période
- dans le glossaire il est précisé que le "bois des dames de Marquette" est la partie du bois de Nieppe située autrefois dans la partie flamande de la commune de Saint Floris et qui appartenait aux dames de l'abbaye de Marquette près de Lille (donc pas de rattachement au roi)
- dans ce même glossaire l'auteur donne la définition suivante : sergent = garde-chasse ou garde champêtre
Personnellement je suis tenté de suivre l'explication fournie par Claire : le terme de sergent renvoie à un niveau de responsabilté et de pouvoir (il est en particulier habilité à dresser des procès verbaux) ; c'est en fonction du contexte qu'on doit deviner si c'est plutôt un garde chasse, un garde champêtre, un garde forestier...
Cordialement
Pierre
Dans les relevés de Saint Floris, publié par l'association ALPHA (Associalion Locale pour l'Histoire de l'Artois) j'ai trouvé :
- dans les sépultures de 1710, le décès de deux "sergents" différents : le 24 octobre, décès de Jean Baux, "sergent de Marquette" ; et le 27 novembre, celui de Jean BERTHE, "sergent de ce village" Et d'après les actes où ils sont cités, ils exercent leurs charges pendant la même période
- dans le glossaire il est précisé que le "bois des dames de Marquette" est la partie du bois de Nieppe située autrefois dans la partie flamande de la commune de Saint Floris et qui appartenait aux dames de l'abbaye de Marquette près de Lille (donc pas de rattachement au roi)
- dans ce même glossaire l'auteur donne la définition suivante : sergent = garde-chasse ou garde champêtre
Personnellement je suis tenté de suivre l'explication fournie par Claire : le terme de sergent renvoie à un niveau de responsabilté et de pouvoir (il est en particulier habilité à dresser des procès verbaux) ; c'est en fonction du contexte qu'on doit deviner si c'est plutôt un garde chasse, un garde champêtre, un garde forestier...
Cordialement
Pierre
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Bunny51
Bonjour à tous
Je pense que tous les intervenants détiennent leur part de vérité , en commençant pas Jo qui s'est "jetée à l'eau"et en finissant par Pierre qui a des infos se rapprochant beaucoup des miennes.A mon avis, le sergent était un personnage relativement important.
Ce débat est fort intéressant. A vos plumes !
Amicalement.
Je pense que tous les intervenants détiennent leur part de vérité , en commençant pas Jo qui s'est "jetée à l'eau"et en finissant par Pierre qui a des infos se rapprochant beaucoup des miennes.A mon avis, le sergent était un personnage relativement important.
Ce débat est fort intéressant. A vos plumes !
Amicalement.
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plancq
- Messages : 199
- Enregistré le : 18 janv. 2006 21:33
Sergent
Bonjour,
Le sergent d'une seigneurie, faisait respecter à loi au sein de la seigneurie (Il constatait les infractions à la coutume et faisait payer les amendes), si "l'affaire" était importante ou si l'auteur de l'infraction refusait de la reconnaitre, il avertissait le bailly qui jugeait si la justice seigneuriale devait intervenir (Plaids seigneuriaux).
Si le problème ne trouvait toujours pas de solution le jugement était donné par un conseil (Exemple: le Conseil d'Artois) qui convoquait le Seigneur et l'accusé et établissait la sentence.
Dans mon cas (Je travaille sur les seigneuries de Piètre et Pommereau à Aubers), la solution était toute trouvée, vu que le Seigneur (Hangouart) était en même temps Seigneur & Président du Conseil d'Artois.
Il n'était pas question du cumul des mandats à cette époque!!!
Aprés la Révolution le sergent était le représentant de la police municipale, on le nomma par la suite "garde champêtre".
Bernard
Le sergent d'une seigneurie, faisait respecter à loi au sein de la seigneurie (Il constatait les infractions à la coutume et faisait payer les amendes), si "l'affaire" était importante ou si l'auteur de l'infraction refusait de la reconnaitre, il avertissait le bailly qui jugeait si la justice seigneuriale devait intervenir (Plaids seigneuriaux).
Si le problème ne trouvait toujours pas de solution le jugement était donné par un conseil (Exemple: le Conseil d'Artois) qui convoquait le Seigneur et l'accusé et établissait la sentence.
Dans mon cas (Je travaille sur les seigneuries de Piètre et Pommereau à Aubers), la solution était toute trouvée, vu que le Seigneur (Hangouart) était en même temps Seigneur & Président du Conseil d'Artois.
Il n'était pas question du cumul des mandats à cette époque!!!
Aprés la Révolution le sergent était le représentant de la police municipale, on le nomma par la suite "garde champêtre".
Bernard
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plancq
- Messages : 199
- Enregistré le : 18 janv. 2006 21:33
Extraits des plaids de Piètre à Aubers
Rebonjour,
Si des geneachtimistes sont intéressés par un exemple de plaids, ils trouveront un extrait de ma publication (En collaboration avec L Ludkow) des plaids de Piètre et Pommereau à Aubers au XVIème à l'adresse suivante.
http://www.deleplanque.org/extrait.pdf
Bernard
Si des geneachtimistes sont intéressés par un exemple de plaids, ils trouveront un extrait de ma publication (En collaboration avec L Ludkow) des plaids de Piètre et Pommereau à Aubers au XVIème à l'adresse suivante.
http://www.deleplanque.org/extrait.pdf
Bernard
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