Pas d'explication "logique" : je dirais plutôt pas d'explication "unique". La "lubie" de mon ancêtre transformant son nom CHARLEY en CHARLEYS correspondait surement à une évidence pour lui, jamais il n'a orthographié son nom différemment.
Rechercher l'orthographe antérieure : c'est exactement ce que j'ai fait, voir les cinq baptêmes trouvés dans ce même village 20 ans plus tôt. Quand une personne arrivait pour la première fois dans une paroisse, à l'occasion d'un mariage, j'ai constaté que le prêtre avait souvent tendance à "interpréter" ce qu'il entendait en fonction des patronymes qu'il connaissait. Par contre, au bout de quelques naissances, le patronyme et son écriture avaient tendance à se fixer (ici ce n'est pas le cas)
Oui cette convention d'écriture pour le tilde s'applique/ait aussi en pays flamandophone, de même que l'autre convention, qui n'a rien à voir non plus avec la prononciation : celle consistant à mettre un point ou un petit trait vertical sur le U et le V pour les distinguer du N. Mais dans le cas présent il ne s'agit pas d'une abréviation (au delà des variantes le nom est toujours le même : DUHO[O]).peyroutet47 a écrit :Un tilde, ou une barre horizontale, trouvé sur les registres paroissiaux au-dessus d'une lettre signifiait, en général, une abréviation du mot
Cette forme d'écriture permettait au curé "d'abréger" sa page d'écriture
J'ai trouvé cette manière d'écrire à Valenciennes surtout avant 1700
Ce qui est bizarre, c'est que le redoublement du O est une caractéristique flamandophone, et évoque un "O" prolongé ; tout comme en français l'accent circonflexe sur le O ("ô rage ! ô désespoir"...) Mais pourquoi mélanger les deux signes, à Eecke ??? C'est le dernier village pour lequel j'aurais imaginé l'influence d'une langue sur l'autre, on est dans une région où en 1800 le flamand est de loin la langue la plus usitée (enfin je crois)
Hésitant entre deux manières possibles d'écrire son nom cette personne aurait-elle opté pour les deux ??? Un ancêtre normand peut-être ?
Cordialement
Pierre