[Résolu] Actes en latin ° PATTYN - ° DECROIX - ° DURNEZ

VERDIER Ch.
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Re: [Résolu] Actes en latin ° PATTYN - ° DECROIX - ° DURNEZ

Messagepar VERDIER Ch. » 19 avr. 2010 10:21

Bonjour à tous,

Pour Alain.

Je ne suis toujours parvenu à déchiffrer le métier de la marraine, malgré toutes sortes de recherches. Si la lumière finit par jaillir, je vous en ferai part ici. Peut-être PeterPan (ou un autre) réussira-t-il là où j’échoue.

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Pour Peterpan.

Quelques mots à propos de votre dernier message.

- on respecte le plus possible l'image graphique originale

Ce principe, énoncé ainsi, n’a pas beaucoup se sens, ou plus exactement il a un sens si large qu’il permet un peu tout et n’importe quoi.

- Appliqué à la lettre, il consiste à faire de la « décalcomanie » ; ce n’est pas (mais vraiment pas !) ce qu’on attend de nous. Le demandeur d’aide ne souhaite pas avoir une reproduction à l’identique d’un acte qu’il n’arrive pas à déchiffrer. Où serait pour lui le gain ?

- Légèrement interprété, son application consiste à reproduire les signes graphiques du scripteur tels qu’on les voit : s’il forme le « r » comme un « v », le « a » comme un « o », le « o » comme un « e », le « u » comme un « n », le « n » comme un « r », etc. alors le mot «matrimonium » se retrouve transcrit « motvimernm ». On est en plein surréalisme !!
Et c’est bien ce qui se passe lorsqu’on transcrit « maii » par « maij » au motif que sur « l’image graphique » c’est ce qu’on voit. On conserve une graphie propre à l’écriture manuscrite (de certains scripteurs à certaines époques, voire dans certaines régions) que l’on reproduit tant bien que mal en mettant comme dernière lettre le « j », signe graphique du « yod consonne » (inventé à la Renaissance) que l’on met en une place où précisément il n’a jamais la valeur d’une consonne(un yod final est toujours une voyelle). On nage en pleine absurdité !

En un mot comme en cent, ce principe, tel qu’il est énoncé, porte en lui-même sa propre condamnation .

Mais si on veut bien distinguer graphie et orthographe , alors, oui, le respect de l’orthographe est nécessaire . Ecrire « maij » c’est vouloir respecter (maladroitement) la graphie ; écrire « maii » c’est respecter l’orthographe de la langue latine. Les ouvrages imprimés de l’époque rédigés en latin comportent toujours « maii » et jamais « maij ». Dans tous les textes que j’ai lus je n’ai jamais trouvé d exemples contraires, et je ne vois pas de raison valable pour fabriquer artificiellement une orthographe spécifique aux actes de catholicité (en terre flamande comme ailleurs) .
Une seule exception : le cas des semi-consonnes « u /v » et « i/j » qu’on peut (mais ce n’est pas une nécessité) modifier dans les transcriptions en respectant les règles d’utilisation/répartition (J,v en position de consonne ; i,u en position de voyelle). Ici, la distinction est pertinente.

Je n’ignore pas que certains, dans leurs publications, appliquent à la lettre ce principe du « respect de l’image graphique », et ce monsieur A. DE BAETS en fait partie ; les exemples que vous en donnez ne prouvent absolument pas la justesse du principe ; cela prouve tout au plus que certains suivent aveuglément un principe sans s’interroger sur son sens, sa portée, sa pertinence, sa justesse. J’allais dire : « Tant pis pour eux ! »

Les problèmes soulevés par la transcription des patronymes (et toponymes) sont d’un tout autre ordre. Ils sont nombreux et complexes et, de fait, à ce jour toujours mal résolus en dépit des efforts (louables) pour trouver des solutions. Leur examen détaillé demanderait des pages et des pages. Ils ne sont pas au demeurant spécifiques aux patronymes flamands ; il en existe de similaires pour les patronymes occitans (que je connais assez bien), et dont la transcription pose parfois de problèmes quasi-insurmontables.

Pour ma part je me fixe comme règle de me fier à ce que dit le demandeur. Dans le cas présent , c’est « Pattyn » qui a été donné. Comme le texte latin ne comporte pas de différence, je le laisse en l’état. Si le texte avait comporté une différence importante, je l’aurais signalée d’une manière ou d’une autre.

La transcription en majuscules des patronymes est une norme fort intéressante dans le cadre d’une publication scientifique (ou prétendue telle). Ici elle ne s’impose pas nécessairement. Question de perspective : le demandeur d’aide attend de nous qu’on lui déchiffre le texte d’un acte dont la traduction doit reflèter le contenu exact. Le reste, majuscules/minuscules, est un peu secondaire puisqu’on n’est pas dans le cadre d’une publication, et le demandeur n’est sans doute pas déstabilisé par la présence d’un patronyme écrit en minuscules.

Bonne journée à vous, avec ou sans soleil, avec ou sans nuage islandais.

Christian

PeterPan
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Re: [Résolu] Actes en latin ° PATTYN - ° DECROIX - ° DURNEZ

Messagepar PeterPan » 19 avr. 2010 16:09

A Christian,
Geneachtimi est là pour aider, pas pour insulter d'autres bénévoles ou afficher votre mépris.
Le vrai savoir est modeste!
PeterPan

VERDIER Ch.
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Re: [Résolu] Actes en latin ° PATTYN - ° DECROIX - ° DURNEZ

Messagepar VERDIER Ch. » 19 avr. 2010 16:47

Pour PeterPan,

Bien sûr que Geneachtimi comme tout site (ou forum ) dédié à la généalogie a pour vocation d’aider. C’est du reste ce que je fais ici et sur d’autres sites, et je le fais de mon mieux essayant toujours de déchiffrer et traduire les actes, jusque dans les moindres détails pour le cas où (même improbable) cela pourrait être, d’une manière ou l’autre, utile au demandeur.

Dans le cas présent, je regrette que vous vous mépreniez sur ce que j’ai écrit. J’ai exposé mon point de vue sur une « théorie de la transcription », je ne m’en suis nullement pris à votre personne. Je viens de relire mon texte pour le cas où j’aurais malencontreusement mal formulé ma pensée : nulle par je ne vois d’insulte ni d’attaque « ad hominem » à l’encontre de vous personnellement. Une argumentation à propos d'une "théorie" n’a jamais été une insulte.

Pour moi l’incident est clos, mais sachez que j’aurai toujours plaisir à travailler avec vous, comme avec tout bénévole, pour transcrire, traduire, comprendre et éventuellement expliquer les actes, tout particulièrement les actes difficiles, ceux qui contiennent des « énigmes » à résoudre, dans le seul but d' apporter de l'aider ceux qui, quelle qu'en soit la raison, en ont besoin.

Cordialement (et ce n’est pas ici une formule convenue).
Christian

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