Esnes 3 patronymes pour 1 seul individu Laflamme/Gay/LeGay

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angeline
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Messagepar angeline » 23 oct. 2007 23:15

Bonjour Marie claude, bonjour Pierre, bonjour Denise,

Bon là ca va vite tout d'un coup et hier j'ai eu des soucis d'ordi je vais essayer de reprendre les fils sans en oublier.

Tout d'abord pour se recentrer :
le père de Louis Bénonie on sait qu'il est surnomé Laflamme par l'acte de naissance de Louis Bénonie, qu'il est soldat et s'appelle Louis gay : 1° mariage de Louis Benonie au décès de Marie Marthe on a Louis Laflamme ou Gay autrement dit son fils. Donc une certaine sorte d'équivalence entre Laflamme et Gay. Par ailleurs le nom de Gay est vivace puisque Damase Laflamme le fils de Louis Bénonie est parfois cité comme témoin sous le nom de Damase Legay.
...de savoir si le qualificatif "soldat" s'applique à Louis Benoni ou à son père ...
Sur l'acte du 1° mariage on lit :
ont été par nous mariés Louis Gaÿ fils de feu Louis Gaÿ soldat et de Marie Marthe Gaillard les père et mère d'une part et Marie Josephe ….
Donc pour moi le métier de soldat s'applique bien à Louis Gay père. S'il s'était appliqué à Louis Bénonie on aurait touvé :
soit : par nous mariés Louis Gaÿ soldat fils de feu Louis Gaÿ et de Marie Marthe Gaillard d'une part ....
soit : par nous mariés Louis Gaÿ fils de feu Louis Gaÿ et de Marie Marthe Gaillard, soldat d'une part et ...
Etant donné la position du 'soldat' entre le père et la mère il ne peut s'appliquer, à mon avis, qu'au père.

On doit donc trouver un Louis Gay soldat surnomé Laflamme (quelque soit l'origine du surnom). Ce sont les faits qui se rattachent aux actes de la famille de Louis Benonie et il faut donc en passer par là.
Et ce qu'on l'utilise comme point de départ en cherchant les militaires ou en partant d'un Louis trouvé autrement et dont on essaie de vérifier qu'il est le bon.

le Jean louis Gay de St Soupplet :- Jean Louis Gaÿ manouvrier donc journalier ou manoeuvre. Je ne suis pas convaincu, mais j'ai peut être tort, par la proposition de Louise sur la verrerie : à l'époque c'était un métier "noble" un travail d'artisan et il y avait des maîtres verriers, boulanger, .... s'il avait travaillé avec le feu dans une verrerie on donnerait pour profession : verrier, cristallier, souffleur, cueilleur de jambe ou de pied, poseur de jambe ou de pied mais, à mon avis, pas manouvrier.
La proposition de Laflamme pour un rouquin semble plus plausible, MAIS n'oublions pas le côté militaire du Louis Gaÿ père de Louis Bénonie.

Les régiments de miliciens :
On peut allier les propositions mélangeant la vie civile et la vie militaire en passant par la milice.
J'avais lu mais je ne retrouve pas le lien sur la milice de Boulogne (et les régiments Boulonnais) les hommes valides étaient presque tous miliciens et organisés avec des officiers. Les hommes avaient chez eux leur uniforme et leur armement (ca fait un peu penser à l'armée Suisse) et au premier appel les compagnies et bataillons se constituaient très rapidement pour la défense du territoire. Bien sur il y avait des périodes d'entraînement. Et il y avait donc à Boulogne le régiment Boulonnais, la milice Boulonnaise et la milice garde côte.

Peut être y avait il sur Cambrai une milice bien organisée d'autant que l'on est dans une zone frontalière

J'ai retrouvé dautres liens sur les milices:

http://vial.jean.free.fr/new_npi/revues ... il_org.htm
En 1742 l'obligation de former des bataillons de milices s'étend à toutes les généralités du royaume. Chaque paroisse doit selon sa taille fournir un certain nombre de soldats, mais les privilèges locaux restent la règle créant de grandes disparités. Ainsi telle province doit fournir plus d'hommes que telle autre pourtant plus peuplée, ou encore nombreux sont les corps de métiers exemptés de cette charge, ces dispenses bénéficiant surtout aux artisans citadins, il est donc fait principalement appel à la paysannerie pour composer ces bataillons. La désignation se fait par tirage au sort chaque année, avec un renouvellement par sixième, le service étant de 6 ans. Le remplacement contre de l'argent est interdit mais admis. Les officiers de milice sont choisis parmi les officiers ayant déjà servi, réformés ou retirés dans les provinces, ils sont nommés par le Roi et la vénalité des charges y est interdite chose remarquable pour l'époque. Les bataillons de milice doivent se rassembler régulièrement pendant 10 à 15 jours par an pour apprendre aux recrues les rudiments des manoeuvres, du maniement des armes, pour faire la revue des soldats et des effets et désigner les bas officiers. Ces camps d'instruction sont surtout bien organisés pour les compagnies de grenadiers qui constituent l'élite des milices, et qui se réunissent chaque année pendant un mois.Les provinces frontalières par leurs situations géographiques, leurs traditions et leurs privilèges comme le Boulonnais, le Béarn et le Roussillon " ayant toujours entretenu des milices " ont un mode de capitation et une organisation qui leur reste propre. Enfin, notons que les régiments de milice portent le nom de leur colonel joint à celui de la généralité.

genemilassoc.free.fr/doc/MONOGRAPHIES/histoire-milices-provinciales-1688-1791.doc (lien à coller tel que dans la fenêtre Adresse de l'explorateur)
cf en particulier haut page 8/45
- " Pendant qu'elles restaient dans les provinces, les compagnies devaient en effet s'assembler tous les dimanches et fêtes pour l'exercice.
- Le milicien était libre de vaquer à ses travaux, mais il était attaché à sa paroisse ; il ne pouvait la quitter sans permission pour plus de trois ou quatre jours, sous peine d'un écu d'amende. - L'ordonnance du 16 mars 1689 porte la peine du fouet contre les miliciens qui s'absenteraient de leur paroisse pour se dispenser du service.
- La durée du service était fixée par l'ordonnance du 29 novembre 1688 à deux ans.
- Le milicien devait avoir de bons effets, mais il n'était pas assujetti à l'uniforme.
- Il avait pour arme un mousquet ou un fusil, une épée. L'habillement, l'équipement, l'armement étaient aux frais de la paroisse. - La nourriture, d'abord faite en nature par les paroisses, fut remplacée par une prestation de 18 livres 10 sols par milicien (ordonnance du 28 mars 1690)
- La solde :
Quand les miliciens restaient dans leurs foyers, le soldat recevait 2 sols par jour, la solde du milicien était à la charge de sa paroisse, la seconde paye des sergents et la solde des officiers à la charge de tous les contribuables à la taille de la généralité.
Quand les compagnies de milice s'assemblaient en régiments, la solde était fournie par l'extraordinaire des guerres ; les régiments de milice étaient alors assimilés pour la solde aux régiments d'infanterie des troupes réglées. "

Quand les régiments 'professionnels' étaient envoyés au combat on faisait appel à la milice pour reconstituer l'effectif autant que nécessaire pour les besoins locaux.

Reste à trouver la milce, régiment de milicien dans la région de Cambrai. Et reste aussi à savoir si notre Louis Gaÿ père est soldat à part entière (même si ce n'est que pour quelques années) ou bien milicien vaquant à ses activités civiles entre des périodes militaires.

Cordialement
Philippe

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Séléné
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Messagepar Séléné » 26 oct. 2007 19:07

Bonsoir Philippe, bonsoir Pierre, Denise et tous !

Philippe vous avez raison, recentrons nous ;)

Tout ce que j’ai trouvé concernant les milices est redondant avec ce qui a déjà été cité par Philippe.
Cependant, quelques extraits d’ une ordonnance du Roi du 20 novembre 1736 dans laquelle j’ai souligné quelques points dont la permission faite par le roi aux miliciens de se marier…. :
Sa Majesté, voulant expliquer ses intentions sur l’entretien des milices en temps de paix et le traitement qui sera fait aux officiers et aux soldats, Elle a ordonné et ordonne ce qui suit :
ART. 1er — Les 122 bataillons qui été levés, en exécution des ordonnances des 25 février 1726 et 12 mai 1733, seront réduits au nombre de 100 qui seront entretenus suivant l’état joint à la présente ordonnance.
ART. 2. — Chaque bataillon continuera d’être de 600 hommes qui seront distribués entre 6 compagnies composées chacune d’un capitaine, 1 lieutenant, 4 sergents, 3 caporaux, 3 anspessades, 89 soldats et 1 tambour.
ART. 3. — Veut, Sa Majesté, que le service des miliciens soit fixé à 6 années et, qu’en conséquence, les intendants, après s’être fait représenter les contrôles qui ont été tenus dans les bataillons, et avoir vérifié ce qu’il y a de miliciens existant dans chaque généralité, ils fassent délivrer des congés absolus à ceux dont les 6 années de service sont expirées.
ART. 4. — Il sera dressé un nouveau contrôle, etc.
ART. 5. — Chaque compagnie sera divisée en 4 escouades de 24 hommes, commandées par un sergent et seront, lesdites escouades, composées des miliciens des paroisses voisines, de proche en proche autant que faire se pourra, en telle sorte que chaque sergent puisse tenir un état des miliciens de son canton et des lieux où ils seront pour les assembler, ou pour en rendre compte, toutes les fois qu’il lui sera ordonné.
................................................................................
ART. 6. — Permet, Sa Majesté, aux miliciens, sergents ou soldats, de se marier, sans néanmoins qu’ils soient pour cela dispensés de servir pendant le temps prescrit par ladite ordonnance. Elle leur permet pareillement d’aller travailler où bon leur semblera, à condition, lorsqu’ils s’éloigneront de leur paroisse, d’en avertir le syndic ou marguillier et de lui déclarer le lieu où ils voudront aller, lesquels syndics en avertiront les sergents d’escouade chargés d’en rendre compte ; à l’égard des sergents, s’ils veulent s’absenter, ils prendront une permission par écrit de l’intendant ou de son subdélégué, déclareront le lieu où on les trouvera.
..........................................................................................
ART. 8. — Outre les exemptions accordées par l’article ci-dessus, Sa Majesté fera payer à chaque sergent 2 sols par jour pendant tout le temps de l’année que les bataillons seront dispersés dans les paroisses, voulant que le décompte leur en soit fait tous les ans à l’assemblée des bataillons.
ART. 9. — Sa Majesté voulant que les bataillons soient assemblés une fois chaque année, Elle fera indiquer le temps et la durée des assemblées par des avertissements qui seront envoyés deux mois à l’avance dans les paroisses afin que les miliciens éloignés aient le temps de revenir.
ART. 10. — Lors des assemblées, chaque bataillon sera commandé par un colonel ou un lieutenant-colonel ou le plus ancien des six capitaines. Il sera fait une revue des présents et effectifs pour servir au paiement de leur subsistance pendant le temps de ladite assemblée, à raison de 50 sols par jour au capitaine, 20 sols au lieutenant, 10 sols au sergent, 7 sols aux caporaux, 6 sols aux anspessades et 5 sols aux fusiliers, le tambour aura 7 sols, et en plus, à chacun des miliciens sergents ou soldats, trois jours de solde pour frais d’arrivée, trois jours pour frais de départ. Il sera payé 40 sols à l’aide-major que Sa Majesté veut être entretenu à chaque bataillon.
..............................................................
Signé LOUIS, et plus bas : BAUYN D’ANGERVILLERS
http://pfef.free.fr/Anc_Reg/Unif_Org/Mo ... _L1c02.htm
et la recherche continue ......
Cordialement
Marie Claude

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Séléné
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Messagepar Séléné » 29 oct. 2007 20:58

Bonsoir Philippe, Pierre et tous,

Toujours des extraits de cet excellent site indiqué dans mon précédent post concernant les milices et les régiments sous Louis XV :
http://pfef.free.fr/Anc_Reg/Unif_Org/Mo ... _L1c02.htm
..... Malgré tant d’inégalités dans la répartition de cette charge, les miliciens au service se conduisaient bien. Ils prirent garnison dans les places frontières en 1742, et après la désastreuse campagne de Bohême, 24 de leurs bataillons prirent rang dans l’armée improvisée en 1743, mais lâchèrent pied à la bataille de Dettingen. Au lieu de chercher à les aguerrir ensemble, on les incorpora par ordre de M. d’Argenson dans les régiments d’infanterie ; cependant les 24 compagnies de grenadiers furent conservées en deux régiments qui, pendant le reste de la campagne, se comportèrent dignement, sous le nom de grenadiers royaux. En 1744, les grenadiers des autres bataillons de milice furent réunis en 8 régiments qui se conduisirent très bien aussi ; en 1745, les 112 bataillons détachèrent une compagnie formée des meilleurs soldats, sous le nom de grenadiers postiches, qui alla doubler l’effectif des régiments de grenadiers royaux ainsi portés à 1320 hommes et dont le recrutement excellent faisait l’envie des officiers des vieux régiments.
...................
La guerre durait et il fallait se procurer des hommes par tous les moyens possibles. Mais en 1749, la paix étant bien établie : pour montrer qu’il comprenait peu la distinction capitale entre le milicien et le mercenaire à la solde des capitaines, il ordonna que le corps des grenadiers de France, formé par la réunion des compagnies de grenadiers conservées après la réforme des 53 bataillons d’infanterie, serait recruté au fur et à mesure de la libération des soldats, par les grenadiers de la milice
....................................
En 1756, les bataillons sont réunis et mis en garnison dans les forteresses, mais avant même que les régiments de ligne aient combattu, ils reçurent des miliciens pour remplacer les innombrables déserteurs de la troupe.
........................................
Cet état se prolongea jusqu’à la fin de 1762.
Voilà de la matière à nos recherches........

Pour Jean Louis (jlmjlm1) : bien reçu votre MP, je vous transmets les actes "Gay" d'Aubigny en ma possession.

Pour Philippe et Pierre : ;) à bientôt

Marie Claude

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Messagepar Séléné » 03 nov. 2007 19:04

Bonjour Philippe, Pierre et tous,

Pour les GAY de Saint Souplet, encore merci à Jean Louis Hérent qui m'a mise sur cette piste sur Gennpdc en me communiquant certains actes des enfants, en partant desquels je suis arrivée à :

Jean Louis GAY
· Né le 22 septembre 1719 - St Souplet, 59
· Décédé le 30 juillet 1764 - St Souplet, 59 , à l'âge de 44 ans

Marié avec Marguerite Hulin 1732-1801, dont
Jean Louis Gay 1753
Marie Rose Gay 1757
Anne Joseph Gay 1759
Charles Joseph Gay 1761
Florimone Gay 1763
J’attends différents actes de Numérikact dont et surtout celui du décès de Jean Louis Gay père, à l’âge de 44 ans, (peut-être une mention « soldat » ?????)

D'accord, cela ne prouvera rien, mais juste pour mon moral une porte entrouverte même très peu est mieux qu'une porte fermée....
Le rêve serait une mention "dit Laflamme" mais comme dit Philippe "ne vous emballez pas !"

Cordialement

Marie Claude

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Messagepar Séléné » 04 nov. 2007 18:32

Bonsoir à tous les lecteurs,

A ma question sur les Régiments présents en Cambrésis au XVIII siècle, adressée à différentes revues et Associations, une réponse sympathique et intéressante de Arnaud Gabet Président de l'Association Cambrésis Terre d'Histoire :
Madame,
N’ayant pu intégrer votre question dans le courrier des lecteurs et conscient de votre déception, j’ai effectué quelques recherches sur les régiments qui tinrent garnison à Cambrai au XVIII ème siècle, ceux-ci furent très nombreux. Pour ce faire, je me suis servi de l’index de l’inventaire des Archives Communales de Cambrai antérieures 0 1790. Si ces archives ont été détruites lors de la première guerre, reste cet inventaire très précis qui pourra peut-être vous offrir une piste…
D’autre part, je tiens à vous informer que M. VAN ACKERE a publié dans les Mémoires de la Société d’Emulation de Cambrai tome 54 (1900) p. 79 et suivantes un article intitulé « les Régiments des armées de terre et de mer en garnison à Cambrai de 1682 à 1793.
Vous pouvez vous procurer une photocopie de cet article en écrivant de la part de M. GABET à Mademoiselle Annie FOURNIER, Médiathèque Municipale de Cambrai, rue des Archers 59.400 Cambrai.
1681 : Logement d’officiers du Régiment d’Alsace (EE 97)
1693 : Etat de logement des gardes du Roi, chevau-légers, gendarmes et soldats de la Compagnie de Duras (EE 97)
1695 : Testament d’un capitaine au régiment de cavalerie de Roquépine (FF 396)
1707 : Pendaison à Cambrai d’un soldat du Régiment du Boulonnais qui a déserté (CC 285)
1711 : Baptême d’un enfant d’un sergent du régiment d’infanterie de Menon, Compagnie de Sainte-Croix (GG 50)
1711 : Décès dans les casernes de Cantimpré de la femme d’un sergent du régiment de Picardie (GG
Suivents 3 pages de références que je n'insère pas ici pour ne pas encombrer. Je peux toutefois transmettre ces éléments par mail ou MP à ceux qui sont éventuellement intéressés.

Etant en région parisienne, tout cela n'est pas évident à gérer, et l'issue pas évidente non plus, mais la porte reste entr'ouverte... Je n'ai pas encore suffisamment déléments pour m'adresser au SHAT à Vincennes difficile d'accès, c'est pourquoi toutes informations me sont précieuses.

J'apprécie cette solidarité qui existe entre tous les chercheurs d'ancêtres ou d'histoire locale, alors dans ma liste de remerciements car ils ont pris la peine de me répondre :

- Arnaud Gabet/Cambrésis Terre d'Histoire
(Nicole Lenglet, ;) "traqueuse" de Gaillard qui m'a mise en relation avec Arnaud)
- José Herbert/Les Amis du Cambrésis
- Philippe Bourlet/ Clary en Cambrésis
- Maryse Boudard/Association Généalogique Flandre Hainaut
- Gérard Domise/Groupement des Généalogistes Amateurs du Cambrésis Encore un grand merci !

Cordialement (et coucou à Philippe et Pierre ;) ainsi qu'à Jean Louis Hérent pour la piste de Saint Souplet)

Marie Claude
Modifié en dernier par Séléné le 04 nov. 2007 20:07, modifié 1 fois.

Invité

GAY st souplet

Messagepar Invité » 04 nov. 2007 20:07

marie claude bonsoir

"D'accord, cela ne prouvera rien, mais juste pour mon moral une porte entrouverte même très peu est mieux qu'une porte fermée....
Le rêve serait une mention "dit Laflamme" mais comme dit Philippe "ne vous emballez pas !" "

je suis certain d'avoir deja vu cette mention "LA FLAMME" dans un acte , mais ou !!! j'ai trop de communes et actes pour m'en souvenir,peut etre un jour si je rencontre celui ci de nouveau.
en attendant ci,joint acte de naissance de 1719
de jean louis GAY. (gratuit dans la bourse d'echanges d'actes)

http://www.hiboox.com/lang-fr/image.php ... fmsacb.jpg


amicalement
Modifié en dernier par Invité le 04 nov. 2007 20:27, modifié 3 fois.

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Messagepar Séléné » 04 nov. 2007 20:25

Bonsoir Jean Louis

Merci pour ce signe amical et vraiment réconfortant ! car pour les Gay de Saint Souplet, tout est ouvert... J'attends de Numérikac l'acte de décès du père Jean Louis Gay en croisant les doigts !

Si vous avez croisé la route de ce "dit Laflamme" un espoir supplémentaire pour moi ! :lol:

Après une période vraiment démoralisante, une phase encourageante ! ;) , cela fait du bien !

Je vous remercie très sincèrement de vos interventions ici et sur Gennpdc et de votre intérêt pour ma recherche.

Très cordialement

Marie claude

Ajout de 23h16 :
Merci pour l'acte de naissance de Jean Louis Gay signalé par votre MP

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Séléné
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Messagepar Séléné » 06 nov. 2007 20:22

Bonsoir !

Reprise de mon post précédent et citation de la réponse des Amis du Cambrésis en totalité (cela peut toujours servir à quelqu'un......). Donc après remise en page pour faire plus court :

Réponse de José Herbert, Association les Amis du Cambrésis :
Je vous communique ci-dessous les côtes des documents que l'on peut consulter aux ADN de lille, relatifs aux milices. vous devriez pouvoir trouver trace du dit Laflamme. il faut bien sûr se déplacer à lille pour consulter. le pouvez-vous? peut-être est-ce possible par courrier?
merci de me renseigner sur le succès éventuel de vos recherches.
je reste à votre disposition
josé herbert
Ci-joint les différentes cotes que j’ai retrouvé aux ADN concernant les miliciens du Cambrésis :

- C 5326 : Milices : états nominatifs des miliciens du bataillon de Hainaut (1771-1773).
- C 5329 et C 5330 : Milices : états des levées par subdélégations (1767).
- C 9775 : Milice : formation du bataillon provincial de Hainaut. État des miliciens (1767-1773).
- C 9936 : Milice : levée de 1742.
- C 10448 : État des miliciens du bataillon de Hainaut (1755).
- C 10946 et C 10949 : Milices : levées de 1740 et 1748.
- C 33 / 15549 : Cambrésis : état des miliciens (1693).
- C 33 / 15550 : Milices : état des garçons désignés par tirage au sort (1729-1734).
- C 33 / 15551 à 15555 : Milices du Cambrésis.
- C 33 / 15561 : État des miliciens (1742-1777).
- C 33 /15564 : Milices : enrôlements de volontaires (1734-1771).
- C 33 / 15565 : Milices : congés absolus (1746-1761).
- C 33 / 5566 : Milices : remplacement des miliciens réformés ou déserteurs (1733-1758).
- C 33 / 15567 : Milices : convocations (1729-1756).
- C 33 / 15568 : Milices : déserteurs (1744-1758).
- C 33 / 15569 : Milices : levées (1726-1757).
- C 20277 / Milices : placards imprimés : ordonnances du Roi, convocations, états des miliciens (1734-178).
- C 20634 : Cambrésis : rôle des miliciens (noms, lieux de naissance, âge, signalement,… (1729-1750).
- C 20646 : Idem (1751-1784
Tout cela est encourageant et me promet de longues recherches en pespective, pas évidentes n'étant pas dans le Nord, mais avec optimisme ! (et des soutiens bien sympathiques )

Cordialement à tous et Généamicalement à Philippe, Pierre et Jean Louis !

Marie Claude

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Messagepar Séléné » 08 nov. 2007 00:34

Bonsoir Philippe, Pierre, Jean-Louis et tous,

Sur ce site (merci à Philippe Catelain et Philippe Bourlet)

http://caullery.free.fr/nk/index.php?fi ... n&dl_id=30

je trouve un recensement de la commune d'Esnes en 1778, pas de Gay ni de Laflamme ???? mais une Marie MARTHE ? comme Chef d'une famille de 2 personnes (le 1er mariage de Louis Bénonie figure dans le registre de 1779 donc il pouvait toujours vivre avec sa mère) ce qui confirmerait qu'elle n'était pas mariée et n'avait pas d'autres enfants.

Sur ce recensement, la colonne prévue pour les protestants, huguenots et hérétiques est totalement vierge......

Pour les Régiments, je trouve à de multiples reprises le bataillon de milice du Hainaut cité entre 1743 et 1757, mais hélas peu de précisions sur celui-ci...

Mais, je ne désespère pas, je l'aurai ce Louis Gay/Laflamme !

Cordialement

Marie Claude

pdebreu
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Messagepar pdebreu » 08 nov. 2007 09:01

Bonjor à tous
Séléné a écrit :Sur ce site (merci à Philippe Catelain et Philippe Bourlet)

http://caullery.free.fr/nk/index.php?fi ... n&dl_id=30

je trouve un recensement de la commune d'Esnes en 1778, pas de Gay ni de Laflamme ???? mais une Marie MARTHE ? comme Chef d'une famille de 2 personnes
Marie Claude voilà un site bien intéressant, où on retrouve des patronymes connus (CANONNE : foyers 34, 37, 38, 100..., BOUBAY : 33, 77, 92... HODIN : 114... BARDOUX : 117 et même deux veuves Guislain GAILLIARD : 93 et N GAILLIARD : 113) J'ai remarqué qu'on trouvait sur ce site le recensement des communiants de 1778 à Esnes mais aussi sur une quarantaine d'autres communes du Cambrésis (malheureusement pas Saint Soupplet !) Dans nos recherches il est parfois difficile à un généalogiste de trouver un patronyme ; mais ce type d'inventaire permet une chose rare, de repérer les possibilités d'homonymes (pour ma part je passerais bien en revue l'ensemble de ces documents pour pointer dans quels villages on trouvait à l'époque des Gay et dans lesquels on n'en trouvait pas)

J'ai remarqué comme vous qu'un seul "chef de famille" porte un nom qui est aussi un prénom : Marie MARTHE (famille 52). J'ai un moment cru qu'il s'agissait de "notre" Marie Marthe GAILLIARD (mais je n'en suis à présent tout à fait sûr). S'il s'agissait d'elle je me suis demandé pourquoi le prêtre avait choisi cette option : peut-être avait-il un doute sur le patronyme à donner (GAILLARD, GAY ou LAFLAMME) ? Je me suis aussi demandé si cela avait un rapport avec son état de mère célibataire.. mais je ne suis pas parvenu à le prouver. Au départ je pensais que toutes les autres femmes chef de ménage étaient des veuves dont le statut était mentionné (45 : Jeanne BARDOUX veuve) soit qui gardaient le nom de leur mari (48 : la veuve Jean LANCAU) soit encore des célibataires (79 : Jeanne VILMEAU - 1 seule personne). Mais il y a aussi le foyer 68 (Chretienne LEMAIRE, 2 personnes) qui vient mettre le raisonnement en miettes : impossible de trancher entre une mère non mariée ou quelqu'un vivant par exemple avec une soeur ou un parent impotent. Alors... si Marie MARTHE (52) avait réellement le nom de Marthe, et si Marie Marthe GAILLIARD et son fils vivaient dans le foyer d'un beau-frère ou autre parent ???

C'est le moment de faire chauffer les cellules grises et de suivre "le petit bout de la raison"

Amitiés

Pierre

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