Garcon apolicaire ?

[patdau]

Bonjour,

Je viens de découvrir un terme qui m'est totalement inconnu.
Le "Littré" comme le "dictionnaire Godefroy" ne m'on pas apporté la réponse.
Je fais donc appel à la sagacité des lecteurs.
Vous retrouverez ce terme à la 5° ligne de cet acte :
http://archivesenligne.pasdecalais.fr/a ... d751aca56b

J'ai retrouvé le terme "Maître apolicaire" sans toutefois en trouver la définition, aux archives de Nantes.
Merci pour vos infos.
Cordialement

[AF Tassin]

Bonjour,

Maître apolicaire

C'est Maître apothicaire (écrit apoticaire), c'est-à-dire pharmacien.

Cordialement,
Annie-Françoise

[VERLAINE]

Bonsoir
Je lis "garçon apot(h)icaire"
Bonne soirée
François

[† graffit]

Bonsoir

Je lis aussi garçon apoticaire
C'est un apprenti (garçon) chez un maître apothicaire qui lui apprend le métier de préparateur de produits pharmaceutiques.
Cliquer ici

Ce sont les ancêtres des pharmaciens.
La profession a évolué puisque les pharmaciens ne préparent plus les médicaments dans leur officine

[AF Tassin]

Bonsoir,

Je lis "garçon apot(h)icaire"

Vous avez raison, je me demande bien où j'ai cru lire ce "maître", probablement dans cette remarque :

J'ai retrouvé le terme "Maître apolicaire" sans toutefois en trouver la définition, aux archives de Nantes.

Cordialement,
Annie-Françoise

[alain vdb]

Bonjour
Si au Etats-Unis une pharmacie est souvent un "Drugstore", en Allemagne c'est toujours une "Apotheke".
Cordialement
Alain

[AF Tassin]

Bonjour,

en Allemagne c'est toujours une "Apotheke"

Et certains pays soignent (c'est le cas de le dire) leurs touristes allemands :

pharmacie.jpg

Cordialement,
Annie-Françoise

[mb2t]

Bonjour,

BàV MB 16/12/2016

http://www.expressio.fr/expressions/un- ... icaire.php
nous rappelle :

Un compte d'apothicaire
Une facture exagérée.
Un calcul compliqué dont les résultats n’ont aucun intérêt ou sont difficilement vérifiables.
Origine
Ce n'est qu'au début du XIXe siècle que le terme pharmacien a remplacé celui d'apothicaire et, bizarrement, c'est au moment où ce mot a commencé à tomber en désuétude que notre expression est apparue.
À partir du milieu du XIVe siècle, le mot 'apothicaire' désignait un commerçant qui vendait des produits médicamenteux, mais aussi des produits rares, des épices ou des ingrédients comme le sucre, par exemple[1].
L'apothicaire était un personnage qui préparait, vendait et administrait des médications. Il devait donc avoir des connaissances avancées aussi bien en médecine qu'en ingrédients susceptibles d'entrer dans la composition des drogues qu'il fabriquait ; c'est pourquoi le savoir de cet homme érudit impressionnait très souvent ses clients.
Profitant de l'admiration qu'il suscitait, il se permettait de vendre ses remèdes par petites quantités et très cher, n'hésitant pas à gruger plus ou moins les petites gens dont certains, devenus méfiants, n'hésitaient pas à négocier le compte de l'apothicaire ou le calcul du prix à payer, avant de le régler.
[1] Preuve que l'apothicaire ne vendait pas que des remèdes, la locution du XVIe siècle maintenant disparue "un apothicaire sans sucre" désignait une personne ne disposant même pas du minimum pour pouvoir exercer correctement sa profession.

[patdau]

Bonjour,
Un grand merci à tou(te)s pour vos réponses.
Effectivement, la barre du 'T', je l'ai prise pour une marque d'encre du verso de la page, tant elle est claire, par rapport au reste de la graphie.
Compte tenu de la profession du père de l'enfant (sergent de profession, puis garde de Monsieur le Comte de Fruges) je ne suis pas surpris du choix comme parrain d'un garçon apoticaire.