Mariage dans une paroisse dont ne relèvent pas les époux ?

[Basabi]

Bonjour,

J'aimerais savoir ce qui, dans les années 1700/1720 pourrait inciter un couple à se marier dans une paroisse différente de leurs paroisses d'origine ?
La plupart des mariages ont lieu dans la paroisse d'origine ou de résidence de la future épouse, plus rarement dans celle du futur. Un mariage dans une troisième paroisse est-il possible, en sachant que les deux familles sont toutes les deux implantées dans une seule commune ?

J'ai l'impression que c'est le cas pour un couple disparu dans la nature à l'époque de leur mariage...
Quelqu'un aurait une idée ?

Merci à vous,

Basa

[† lecleiremichel]

Bjr, rien d'exceptionnel là-dedans, de nombreux cas existent. J'ai récemment trouvé par hasard un x que je cherchais depuis des années sans succés et pour cause, dans un village totalement étranger aux 2 familles sur les 4 ou 5 générations précédentes, colatéraux inclus. Il est juste précisé que les époux y résidaient lors du x et c'est d'ailleurs la seule fois que ce village est mentionné dans la vie du couple (et de leur familles), tous les enfants et petits enfants sont nés ailleurs. Il est donc à supposer qu'ils y résidaient juste pour leur travail et l'ont quitté rapidement ensuite.
Il y a sans doute maintes autres raisons logiques à cet état de fait.
Bonne journée. Michel

[JSALIN]

Bonjour à tous,

J'ai déjà vu, que le mariage avait lieu dans le village où le curé est de la famille de l'un ou l'autre des mariés.

Et pourquoi ne se marieraient ils pas dans le village où ils habitent ? Y en a bien qui se marient à Las Vegas ! Ça va pas être simple pour la généalogie !

[Basabi]

Heureusement que Vegas n'existait pas au moment où mes ancêtres ont convolé !
Merci pour vos réponses. En attendant, j'épluche tous les villages alentours entre l'Aisne et le Nord. Sans acte de mariage, pas de filiation pour l'époux. Et sans filiation, les recherches généalogiques sur mon patronyme s'arrêtent en 1720. Je trouve ça un peu trop récent pour en rester là...

Bonne journée,

Basa

[raphaelle]

Bonjour Basa
Bonjour Michel et Bonjour Jean
Bonjour à tous et à toutes.
Pour mon cas personnel, deux ancêtres, l'époux est de Cantaing sur Escaut et l'épouse de Ribécourt, pas d'Archives pour un Mariage vers 1740, à part un CM j'avais noté la date du Mariage aux environs de quelques jours après le CM.
Et bien, j'ai trouvé il y a peu de temps, par accident, le Mariage célébré sur Cambrai, une plus grosse ville.
A essayer donc la piste de la grande ville dans les environs de votre recherche.
Bonne chance et bonne journée à vous
Amicalement
raphaelle

[jonckiere]

Bonjour Basa

Ce serait bien de mettre les noms et prénoms des gens qui vous intéressent au cas ou quelqu'un les trouverai par hasard.
Patience et bonne continuation.
Cordialement
Michèle

[loiseau]

Bonjour à tous,

Pour ma part, dans ma famille il a été courant de célébrer les cérémonies religieuses dans le Nord, (baptêmes, communions , confirmations et mariages, mais pas enterrements) car nous étions expatriés pour des raisons professionnelles en Ile-de-France, alors que la totalité de la famille résidait dans le Nord.
C'était plus facile de demander une dispense pour célébrer hors de notre paroisse, et de déplacer 5 ou 6 personnes jeunes, circulant en voiture, que d'inviter le ban, l'arrière ban et tout son tremblement, jeunes et moins jeunes confondus, à faire 300 kms par le train, et à loger à l'hôtel du coin avec armes et bagages (pour le coup le tavernier aurait fait de bonnes affaires).
Je plains les générations futures, qui n'ont pas fini de chercher le rapport existant entre le lieu de résidence et le lieu de la cérémonie !

Bonne journée.
Françoise

[Christophe CAULLET]

Bonjour à tou(te)s,

Il est également possible que les curés des paroisses de naissances des époux aient refusé de célébrer leur union, considérant que les conditions n'étaient pas requises ( non baptisé, communion non faite, etc ... ).

Je vous en parle en connaissance de cause puisque cela m'est arrivé avec le curé de Carvin il y a près de 30 ans, en fin de XXème siècle ... ;-)

Amitiés de Touraine,
Christophe

[dickandco]

Bonjour à tous

Un exemple rencontré parmi mes ascendants

Lui 24 ans est originaire de Wavrin (donc mineur à cette époque je pense), elle, 28 ans est originaire d' Aubers
Le mariage a lieu à Fournes en février 1700 en présence d'un seul des parents, les 3 autres étant décédés.
Cela ne m'a pas interpellé au premier abord mais en vérifiant la date de naissance de leur premier enfant (juin 1700) je me suis aperçu que la future était enceinte de près de 6 mois!
Ceci pouvant expliquer la cérémonie dans une autre paroisse.

Cordialement

Alain

[pdebreu]

Bonjour à toutes et tous

Juste un complément "historique" : vers 1700-1720 (mise en application des directives du Concile de Trente) il était possible d'avoir des dispenses, toutefois ce n'était pas si simple que cela l'est devenu par la suite.
- les curés des paroisses auxquels appartenaient les époux devaient donner leur accord, si le mariage était célébré par un autre prêtre qu'eux
- pour être considéré comme paroissien d'une commune, il fallait justifier d'un temps de présence minimal
- en plus du domicile le lieu de naissance est presque toujours indiqué sur les actes (donc demandé au futurs époux), et la publication des bans dans les paroisses de naissance est fréquente
- à l'époque les mariages se déroulaient tellement souvent dans la paroisse commune des époux que les autres cas étaient rares, et que les prêtres avaient le temps de faire des recherches approfondies pour les paroisses voisines (prise de contact avec le curé de la paroisse de naissance pour la publication des bans et la recherche d'empêchements...) ; ou bien les paroisses étaient tellement éloignées que le risque de découverte d'un empêchement de consanguinité/affinité (le principal souci des prêtres) était négligeable

Je ne dis pas qu'il n'y avait pas des cas particuliers, mais j'ai le sentiment qu'ils étaient assez rares. Ainsi j'ai trouvé le cas où l'acte de mariage célébré dans une paroisse est "rayé", et un nouveau mariage est célébré un mois après, selon les règles, dans une autre paroisse, par le prêtre où les contractants résidaient

Dans le cas d'accouchements survenant "prématurement", le scénario que j'ai constaté à cette époque était plutôt :

- mariage dans la paroisse d'un des deux époux (avec bans etc)
- baptême de l'enfant dans une commune voisine (il était en effet prioritaire de baptiser les enfants rapidement après la naissance, ce scénario devait moins attirer l'attention)

Quant aux cas "courants" où les prêtres accordaient une dispense pour se marier hors de la paroisse :
- je l'ai trouvé dans le Loiret pour un mariage entre nobles
- j'ai lu qu'il y avait des demandes pour se marier dans certains lieux de dévotion (fécondité du couple ? protection contre les "fièvres" ?) mais je n'ai pas d'exemple

Cordialement

Pierre