AIDE DEMANDEE A AMIS GENEALOGISTES

HANOT & DUTRIEUX
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AIDE DEMANDEE A AMIS GENEALOGISTES

Messagepar HANOT & DUTRIEUX » 28 mars 2010 19:59

Bonsoir,
Concernant ce qui suit j’en appelle à vous généalogistes qui pourraient me donner des conseils, me dire si mes déductions « tiennent la route » et peut-être aussi m’orienter pour poursuivre mes recherches :
Mon ancêtre de la 8ème génération Jean Raphaël est dit
1. sur son acte de mariage en avril 1809 à Bierry (anciennement Anstrude) dans le département de l’Yonne (89) :
« Jean Raphaël âgé de 24 ans, enfant de l’hospice de la maternité, profession de domestique chez le sieur Jospeh Duvoye fermier demeurant à Anstrude (âgé de 37 ans et aussi son ami) et Catherine Eulalie Simon âgée de 26 ans etc….. »
2. sur son acte de décès en Juin 1859 à Bierry dans le département de l’Yonne (89) : « décédé dans son domicile au dit Anstrude Raphaël Jean, rentier âgé de 74 ans, né à l’hospice de la maternité, fils de père et mère inconnus et époux de feue Catherine Eulalie Simon, propriétaire en son vivant à Anstrude.
A) 1ère indication : il serait né en 1785, probablement dans le premier trimestre.
B) 1ère interrogation : Quel hospice de la maternité, puisque aucune ville n’est mentionnée ?
• déduction : il pourrait s’agir de l’hospice de la maternité rue de la Bourbe au couvent de Port Royal à Paris. Après lecture sur cet hospice, un détail retient mon attention je cite le passage « au couvent de Port Royal à la Bourbe l’église qui fût bâtie et dédiée en 1719 ne contenait rien de remarquable qu’une copie de la sainte famille du peintre Raphaël » coïncidence avec le nom donné à mon ancêtre ? Ce couvent est supprimé en 1790.
C) 2ème interrogation : sur l’acte de mariage : enfant de l’hospice de la maternité et sur l’acte de décès on ajoute né à l’hospice de la maternité fils de père et mère inconnus, pourquoi cette différence ?
• déduction : on pourrait supposer sur l’acte de mariage qu’il a été abandonné après sa naissance alors que sur l’acte de décès il serait né sous X
D) 3ème interrogation : le sieur Joseph Duvoye son employeur et ami pourrait-il être le fils de la famille « nourricière » de Jean ?
• renseignement : Jospeh Duvoye est né à Vézannes (située à 199 km de Paris) dans le département de l’Yonne, il est venu s’installer à Anstrude (située à 240 km de Paris) entre 1800 (date de son mariage à Avallon dans l’Yonne) et 1803 (naissance à Anstrude de son 1er enfant) il a quitté Anstrude après 1810, Jean Raphaël avait quitté son service avant 1810, peut-être après son mariage en avril 1809)
E) 4ème interrogation : Jean Raphaël en 1805 année de ses 20 ans devait effectuer son service militaire d’une durée de 7 ans, hors il ne le fait pas puisque lorsqu’il épouse en 1809 Catherine il travaille comme domestique, en 1810 et en 1812 à la naissance à Anstrude de son 1er et de son 2ème enfant il est dit « manœuvre », pour quelles raisons pouvait-il se soustraire à cette obligation, sachant qu’à cette époque il était possible de payer une autre personne pour qu’elle prenne votre place, mais un enfant de l’assistance n’a pas à priori cet argent ?
F) 5ème interrogation : Jean Raphaël entre 1813 et 1816 ne réside plus à Anstrude, son 3ème enfant est né fin 1814 à Clamar dans les Hauts de Seine (92) Quelle signification peut avoir ce retour vers Paris ?
• renseignement : fin décembre 1816, Jean Raphaël déclare la naissance d’un 4ème enfant à Anstrude, il exerce alors la profession de tisserand

Voila toutes les informations que je possède et les déductions que j’ai pu faire à partir de ces renseignements. Des yeux neufs pourraient-ils m’apporter une nouvelle vue sur ce dossier qui me tient à cœur ?
D’avance merci pour vos suggestions, conseils, déductions.
Bonne soirée à vous,
Cordialement,
MIA

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Sergio
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Re: AIDE DEMANDEE A AMIS GENEALOGISTES

Messagepar Sergio » 20 avr. 2010 19:55

Bonjour,

Je ne peux répondre qu'à votre 5ème interrogation.....Voir extrait ci-dessous concernant la Loi Jourdan


Établie en 1798, la Conscription fut tempérée par l'institution du tirage au sort (loi du 29 décembre 1804). N'effectuaient leur service militaire que 30 à 35% des conscrits célibataires ou veufs sans enfant, chaque canton ne devant fournir qu'un certain quota d'hommes. Si sur 100 conscrits d'un canton, 35 devaient être appelés, le Conseil de révision se voyait obligé de "monter" jusqu'au numéro 70 voire 80 pour trouver le contingent exigé, compte tenu du nombre des dispensés, soutiens de famille, ajournés ou réformés. Certains Conseils de récupération ne retinrent que 25% des ajournés et réformés. Par contre, les levées anticipées et l'augmentation des contingents à partir de 1808 suscitèrent beaucoup de mécontentement


Même de condition modeste, votre ancêtre a certainement tiré un bon N°...? Ce qui se passait par contre à l'époque c'est que des jeunes gens de famille aisée payaient pour échanger leur "mauvais" numéro....!
Quant à l'hospice en question, difficile de trouver l'endroit. De plus, les enfants abandonnés étaient trés souvent "envoyés" dans des familles d'accueil éloignées de l'hospice où ils avaient été déposés...

Cordialement
Sergio
La censure est mon ennemie littéraire, la censure est mon ennemie politique. La censure est de droit improbe, malhonnête et déloyale. J'accuse la censure.
Victor Hugo ( correspondance 1830 )

HANOT & DUTRIEUX
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Re: AIDE DEMANDEE A AMIS GENEALOGISTES

Messagepar HANOT & DUTRIEUX » 05 mai 2010 11:57

Sergio a écrit :Bonjour,

Je ne peux répondre qu'à votre 5ème interrogation.....Voir extrait ci-dessous concernant la Loi Jourdan


Établie en 1798, la Conscription fut tempérée par l'institution du tirage au sort (loi du 29 décembre 1804). N'effectuaient leur service militaire que 30 à 35% des conscrits célibataires ou veufs sans enfant, chaque canton ne devant fournir qu'un certain quota d'hommes. Si sur 100 conscrits d'un canton, 35 devaient être appelés, le Conseil de révision se voyait obligé de "monter" jusqu'au numéro 70 voire 80 pour trouver le contingent exigé, compte tenu du nombre des dispensés, soutiens de famille, ajournés ou réformés. Certains Conseils de récupération ne retinrent que 25% des ajournés et réformés. Par contre, les levées anticipées et l'augmentation des contingents à partir de 1808 suscitèrent beaucoup de mécontentement


Même de condition modeste, votre ancêtre a certainement tiré un bon N°...? Ce qui se passait par contre à l'époque c'est que des jeunes gens de famille aisée payaient pour échanger leur "mauvais" numéro....!
Quant à l'hospice en question, difficile de trouver l'endroit. De plus, les enfants abandonnés étaient trés souvent "envoyés" dans des familles d'accueil éloignées de l'hospice où ils avaient été déposés...

Cordialement
Sergio
bonjour,
Merci pour cette réponse qui enlève un de mes points d'interrogation, je peux concentrer mes recherches sur les autres points, je ne suis pas arrivée encore au bout de mes recherches et j'espère toujours trouver réponse à d'autres de mes questions.
Bonne journée à vous,
Cordialement,
MIA

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