Registre inhumations Thiais

[thiery]

Bonjour

A la recherche d'un Jean Boyer probablement décédé a Paris après 1929, j'ai tenté ma chance avec le cimetière de Thiais..
Il y a plusieurs homonymes, et des mentions que je ne comprends pas.
Le terme reprise est il la reprise de la concession par la mairie ?
Ensuite il y a des mentions comme chêne, sapin, je suppose qu'il s'agit des cercueils..
Mais qu'en est il des mentions carton ou caoutchouc ?????
Ce Jean Boyer n'est quand même pas décédé dans le salon d'essayage du sexshop local...
Ou ils l'auraient changé !!
Ces mentions semblent absentes des relevés suivants,
peut être s'agissait il d'un mode interdit par la suite..
Merci de vos explications..

Cordialement
Thierry

[thiery]

Désolé

Je viens de voir que j'avais oublié de mettre le lien vers la fiche, ce sera plus clair, nmr 73_1931..

https://www.geneanet.org/registres/view ... r=12644485

Merci à vous
Cordialement
Thierry

[thiery]

Bonjour à vous tous..

J'ai continué mes recherches avec les Jean Baptiste BOYER, dans le même cimetière...
J'ai l'impression qu'en plus du caoutchouc, ils jouent aux chaises musicales ....
C'est un imbroglio avec des flèches et mentions dans tous les sens...
Il faut être perspicace pour fleurir la bonne tombe, je n'y comprends plus rien... [-(
Le lien..
https://www.geneanet.org/registres/view ... r=12551204

La il n'y a plus mention de caoutchouc, on est en 40, avec la guerre, c'est un matériel stratégique...
Par contre il y a un cercueil chêne et cagut, qui est une autre interrogation.
Au final, je vais arrêterr cette recherche...
Mais je suis toujours preneur de toute info pour comprendre ces documents...

Cordialement
Thierry

[llhduflot]

Bonjour,

simples hypothèses: carton pour les indigents, caoutchouc quand il faut sceller (maladie?)

Laurent

[thiery]

Bonjour Laurent

Merci de la réponse..
Le carton pour les indigents, c'est une possibilité sérieuse..
Pour le caoutchouc, je n'arrive pas à imaginer..le corps dans une enveloppe caoutchouc ça ne ressemble à rien à l'enterrement, il faut du rigide, au moins pour les manipulations, ..même le carton est fonctionnel.
Dans du caoutchouc, ça ferait sac a patates au transport..
Dans le temps ça doit gêner le processus, ça ne se dégrade pas, en dehors des idées écolo qui n'avaient pas lieu a l'époque..... Les prothèses sont enlevées...
Et ce matériau représente une part non négligeable des inhumations sur cette page...
Il ne s'agit pas de scellé, ils sont en cire rouge, sur le cercueil en bois..
Je n'ai trouve aucune documentation sur cet usage...
Merci des idées

Cordialement
Thierry

[LIGONNET]

Bonjour,
ce Jean BOYER est décédé à Paris XIVème le 28 mars 1931, acte n°1975 que vous retrouver dans la colonne numéro des mandats de la mairie. Il était prêtre, célibataire, né à Bar-le-Duc (Meuse) le 23/06/1878. Il est décédé au 1 rue Pierre Larousse qui est l'adresse de l'hôpital Saint-Joseph à Paris 14ème.
Concernant les annotations du registre, le terme caoutchouc concerne la housse étanche dans laquelle se trouve la dépouille.
Le livre M. Marcel des pompes funèbres de Pierre Véry nous dit : "...le fourgon mortuaire contenait un cercueil de chêne fort à poignée de bronze, avec garniture intérieure étanche en caoutchouc et garniture en percale...". Il semble qu'à une certaine époque, les corps étaient donc systématiquement mis dans une housse caoutchouc.
Dans le cas de Jean BOYER, la nature de la concession indique TR qui indique Transfert. Peut-être une sépulture temporaire en attendant un transfert (TR) définitif dans la concession définitive, voire en province.

Cordialement
Régis

[thiery]

Bonjour Régis

Merci beaucoup des renseignements...
Le sujet est pointu..

Pour les Jean BOYER, il y en avait quatre possibles, aucun ne semble le bon..
Je n'ai même pas son âge, sa femme est décédée à l'hôpital et pas de mention de mariage sur son côté de naissance..
S'il est décédé dans un autre arrondissement, il est peut être enterré dans une autre commune...
Je pensais trouver un Jean BOYER inhumé dans la même tombe que sa femme,
mais à chaque fois il y a une référence différente, et donc une autre famille.

Je suis donc passé au Jean Baptiste du message suivant, mais l'acte de décès n'est pas en ligne.

Si le caoutchouc n'est qu'un isolant a l'intérieur du cercueil, c'est étonnant que la précision soit apportée sur quelques personnes alors que d'autres ont les mentions chêne ou sapin.
L'ancien suaire en lin ou tissu semblait bien plus adapté à cette fonction..
Et il y avait une industrie textile à l'époque...
Merci beaucoup pour ces renseignements, car le choix de ce matériau ne semble pas logique..

Cordialement

Thierry



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[LIGONNET]

Rebonjour Thierry,
le décès de Jean Baptiste BOYER est en ligne. On peut voir qu'il est décédé dans le 13ème arrondissement fin décembre 1940. Après recherche de l'acte n°3257, on y voit qu'il est né au Creusot (71) le 06/11/1885, fils de Jacques BOYER et de Antoinette MOURRON. Il est veuf en 1ère noces de Alice Lucienne JEUNIER, et en secondes noces de Louise Valentine Jeanne BETTAGNIER.
Serait-ce votre Jean BOYER ?
Je veux bien chercher pour vous aider mais avez-vous des précisions sur ses parents, son épouse, et le lieux et sa date de naissance ?

Cordialement
Régis

[thiery]

Rebonjour Régis

Merci de la proposition, mais ce n'est pas le bon.. Je les ai cherchés à part celui mort en 1954, la date est trop récente..
Tout ce que je sais de lui est son prénom donné par les employés de l'hopital Saint Antoine 12 eme le 03/12/1929 alors qu'ils venaient signaler le décès de son épouse. Pas d'âge, de profession, ils habitaient dans le 11 eme..

Elle, Angèle Maria VAILLANT, née HEQUET le 08/03/1887 à Biache St Vaast -62- reconnue au mariage des parents, des frères et sœurs nés entre Biache et St Ouen, .. pour moi, c'est très très lointain, je ne vais pas passer le réveillon sur cette fiche, peut être qu'un de ses descendants pourra faire le rapprochement..
Il reste les cimetières de Pantin, la courneuve.. et les cimetières parisiens intra muros, jusqu'à une vingtaine d'années, des petits salaires vivaient à Paris, même si on l'oublie...
Ce couple vivait au passage Maurice, paris 11 eme, ça ferait partie des gros loyers maintenant..
Bref, trop de complications pour un cousinage si lointain..

S'il n'y avait pas eu cette mention intrigante sur l'inhumation, je n'aurais jamais fait de demande..
Merci encore Régis

cordialement
Thierry