Bonjour,
Qui peut me renseigner sur le métier de l'un de mes ascendants qui est dit:
"pensionnaire de l'état et perruquier" à Versailles vers 1790.
D'avance merci.
Jacques
pensionnaire de l'état et perruquier
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- Enregistré le : 26 mars 2007 19:45
Bonjour,
Un peu casse pied à lire certes, mais inscrit dans l'année que vous citez,
je suppose de notables différences par rapport à l'Ancien Régime pour qu'il soit fait mention d'un décret qui en précise l'application, à vérifier
"Décret du 03/08/1790
Lassemblée nationale considérant que chez un peuple libre, servir létat est un devoir que tout citoyen est tenu de remplir, et quil ne peut prétendre de récompense quautant que la durée, léminence et la nature de ses services lui donnent des droits à une reconnaissance particulière de la nation,
Que sil est juste que,d ans lâge des infirmités, la patrie vienne au secours de celui qui lui a consacré ses talents et ses forces, lorsque la fortune lui permet de se contenter des grâces honorifiques, elles doivent lui tenir lieu de toute autre récompense, décrète ce qui suit,
Article I
Létat doit récompenser les services rendus au Corps social quand leur importance et leur durée méritent ce témoignage de reconnaissance, La nation doit aussi payer aux citoyens le prix des sacrifices quils ont faits à lutilité publique
Article II
Les seuls services quil convient à létat de récompenser, sont ceux qui intéressent la Société entière .Les services quun individu rend à un autre individu ne peuvent être rangés dans cette classe, quautant quils sont accompagnés de circonstances qui en font leffet sur tout le corps social
Article III
Les sacrifices dont la nation doit payer le prix, sont ceux qui naissent des pertes quon éprouve en défendant la patrie ou des dépenses quon a faites pour lui procurer un avantage réel, constaté,
Article IV
Tout citoyen qui a servi, défendu illustré , éclairé sa patrie ou qui a donné un grand exemple de dévouement à la chose publique, a des droits à la reconnaissance de la nation, et peut, suivant la nature et la durée de ses services, prétendre aux récompenses,
Article V
Les marques dhonneur décernées par la nation seront personnelle et mises au premier rang des récompenses publiques
Article VI
Il y aura deux espèces de récompenses pécuniaires, les pensions et les gratifications. Les premières sont destinées au soutien du citoyen qui les aura méritées, les secondes à payer le prix des pertes souffertes, des sacrifices faits à lutilité publique
Article VII
Aucune pension ne sera accordée à qui que ce soit avec clause de réversibilité, mais dans le cas de défaut de patrimoine, la veuve dun homme mort dans le cours de son service public, pourra obtenir une pension alimentaire, et les enfants seront élevés aux dépens de la nation, jusquà ce quelle les ait mis en état de pourvoir eux-mêmes à leur subsistance.
ETC....
Source
Armand Gaston CAMUS (1740-804) Codes des pensions, ou recueil des décrets de lAssemblée,
"
La suite sur Gallica
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k41873f.table
Pas sûr non plus que le fait d'être perruquier soit intimement lié au versement de cette pension.
pour le perruquier, voir le site des vieux mêtiers, et son abécédaire,
http://www.vieuxmetiers.org/
par exemple
Cordialement
Annie
Un peu casse pied à lire certes, mais inscrit dans l'année que vous citez,
je suppose de notables différences par rapport à l'Ancien Régime pour qu'il soit fait mention d'un décret qui en précise l'application, à vérifier
"Décret du 03/08/1790
Lassemblée nationale considérant que chez un peuple libre, servir létat est un devoir que tout citoyen est tenu de remplir, et quil ne peut prétendre de récompense quautant que la durée, léminence et la nature de ses services lui donnent des droits à une reconnaissance particulière de la nation,
Que sil est juste que,d ans lâge des infirmités, la patrie vienne au secours de celui qui lui a consacré ses talents et ses forces, lorsque la fortune lui permet de se contenter des grâces honorifiques, elles doivent lui tenir lieu de toute autre récompense, décrète ce qui suit,
Article I
Létat doit récompenser les services rendus au Corps social quand leur importance et leur durée méritent ce témoignage de reconnaissance, La nation doit aussi payer aux citoyens le prix des sacrifices quils ont faits à lutilité publique
Article II
Les seuls services quil convient à létat de récompenser, sont ceux qui intéressent la Société entière .Les services quun individu rend à un autre individu ne peuvent être rangés dans cette classe, quautant quils sont accompagnés de circonstances qui en font leffet sur tout le corps social
Article III
Les sacrifices dont la nation doit payer le prix, sont ceux qui naissent des pertes quon éprouve en défendant la patrie ou des dépenses quon a faites pour lui procurer un avantage réel, constaté,
Article IV
Tout citoyen qui a servi, défendu illustré , éclairé sa patrie ou qui a donné un grand exemple de dévouement à la chose publique, a des droits à la reconnaissance de la nation, et peut, suivant la nature et la durée de ses services, prétendre aux récompenses,
Article V
Les marques dhonneur décernées par la nation seront personnelle et mises au premier rang des récompenses publiques
Article VI
Il y aura deux espèces de récompenses pécuniaires, les pensions et les gratifications. Les premières sont destinées au soutien du citoyen qui les aura méritées, les secondes à payer le prix des pertes souffertes, des sacrifices faits à lutilité publique
Article VII
Aucune pension ne sera accordée à qui que ce soit avec clause de réversibilité, mais dans le cas de défaut de patrimoine, la veuve dun homme mort dans le cours de son service public, pourra obtenir une pension alimentaire, et les enfants seront élevés aux dépens de la nation, jusquà ce quelle les ait mis en état de pourvoir eux-mêmes à leur subsistance.
ETC....
Source
Armand Gaston CAMUS (1740-804) Codes des pensions, ou recueil des décrets de lAssemblée,
"
La suite sur Gallica
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k41873f.table
Pas sûr non plus que le fait d'être perruquier soit intimement lié au versement de cette pension.
pour le perruquier, voir le site des vieux mêtiers, et son abécédaire,
http://www.vieuxmetiers.org/
par exemple
Cordialement
Annie
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