Retrouvez un ancêtre bagnard
Posté : 10 sept. 2016 14:53
Service à compétence nationale installé à Aix-en-Provence depuis 1966, les Archives nationales doutre-mer (ANOM) ont pour mission la conservation, la communication et la collecte des archives de lexpansion coloniale française.
Héritières de trois siècles dhistoire, elles conservent deux grands ensembles au passé administratif et archivistique différent : dune part les archives des ministères qui furent chargés du XVIIe au XXe siècle de lempire colonial français, dautre part les archives transférées des anciennes colonies et de lAlgérie lors de leur indépendance.
Les ANOM conservent aujourdhui 38 kilomètres darchives et accueillent chaque année plus de 2000 lecteurs.
De 1852 à 1953, plus de 100 000 condamnés ont subi leur peine dans les bagnes coloniaux, dont les plus importants furent en Guyane et en Nouvelle-Calédonie.
Sous le terme « bagne », se confondent différents territoires, mais aussi différentes peines. Ainsi cette population pénale compte-t-elle aussi bien des criminels de droit commun (principalement les condamnés aux travaux forcés ou forçats transférés des bagnes portuaires), des criminels ou délinquants multi-récidivistes considérés comme incorrigibles (désignés par les termes de repris de justice, puis relégués), les opposants politiques (désignés après 1871 comme déportés).
La base de données constitue linventaire des dossiers individuels de condamnés conservés aux Archives nationales doutre-mer, dans la série H (administration pénitentiaire coloniale). Elle recense de fait la quasi-totalité des condamnés envoyés dans les bagnes coloniaux. La recherche en ligne ne porte que sur les personnes écrouées avant 1890.
Ces dossiers constitués par ladministration pénitentiaire pour gérer la population pénale dont elle est responsable, comprennent généralement lextrait de jugement suivi de différents types de documents annexes (mention de punitions ou dactes de probité, procès-verbaux dinfractions, dévasion ou de décès, correspondance).
Recherche en ligne
Archives nationales
Source : http://www.fdesouche.com/764815-retrouv ... re-bagnard
Héritières de trois siècles dhistoire, elles conservent deux grands ensembles au passé administratif et archivistique différent : dune part les archives des ministères qui furent chargés du XVIIe au XXe siècle de lempire colonial français, dautre part les archives transférées des anciennes colonies et de lAlgérie lors de leur indépendance.
Les ANOM conservent aujourdhui 38 kilomètres darchives et accueillent chaque année plus de 2000 lecteurs.
De 1852 à 1953, plus de 100 000 condamnés ont subi leur peine dans les bagnes coloniaux, dont les plus importants furent en Guyane et en Nouvelle-Calédonie.
Sous le terme « bagne », se confondent différents territoires, mais aussi différentes peines. Ainsi cette population pénale compte-t-elle aussi bien des criminels de droit commun (principalement les condamnés aux travaux forcés ou forçats transférés des bagnes portuaires), des criminels ou délinquants multi-récidivistes considérés comme incorrigibles (désignés par les termes de repris de justice, puis relégués), les opposants politiques (désignés après 1871 comme déportés).
La base de données constitue linventaire des dossiers individuels de condamnés conservés aux Archives nationales doutre-mer, dans la série H (administration pénitentiaire coloniale). Elle recense de fait la quasi-totalité des condamnés envoyés dans les bagnes coloniaux. La recherche en ligne ne porte que sur les personnes écrouées avant 1890.
Ces dossiers constitués par ladministration pénitentiaire pour gérer la population pénale dont elle est responsable, comprennent généralement lextrait de jugement suivi de différents types de documents annexes (mention de punitions ou dactes de probité, procès-verbaux dinfractions, dévasion ou de décès, correspondance).
Recherche en ligne
Archives nationales
Source : http://www.fdesouche.com/764815-retrouv ... re-bagnard