Page 1 sur 1

Commis aux ouvrages

Posté : 15 mai 2016 19:40
par arlette billot
Bonjour à Tous,

Je recherche la signification de "commis aux ouvrages en 1681", est ce que c'était un métier ?

Merci de l'aide que vous pourrez m'apporter.

Bonne soirée.

Arlette Billot

Re: Commis aux ouvrages

Posté : 15 mai 2016 20:53
par alexis1
Bonjour,

Le Littré défini le commis comme un "employé d'une administration". Sur le net, j'ai rencontré des "échevins commis aux ouvrages" ainsi que des "commis aux ouvrages dans les églises".
Je me demande s'il ne s’agirait pas d'une sorte d'archiviste. Mais bon, il faudrait trouver une source sûre.

Bonne soirée,
Alexis

Re: Commis aux ouvrages

Posté : 16 mai 2016 08:43
par arlette billot
Bonjour,

Je vous remercie de votre message, avec cette piste, je vais essayer de creuser un peu.

Bonne journée

Arlette

Re: Commis aux ouvrages

Posté : 16 mai 2016 09:48
par tiobiloute
arlette billot a écrit : Je recherche la signification de "commis aux ouvrages en 1681", est ce que c'était un métier ?
Bonjour

Peut etre au service de l'état comme au 18 eme :!:

Ingénieurs et commis

Au XVIIIe siècle, apparaissent de nouveaux types d’agents, qui ne sont ni des officiers, ni des commissaires. Il s’agit des ingénieurs et des commis.

La naissance des ingénieurs est une conséquence du progrès des sciences et de la nécessité d’une formation adaptée qu’elles impliquent.

En raison des grands travaux du XVIIIe siècle, se développent les corps techniques de l’État :
- École des Ponts et Chaussées (1745),
- École des Mines (1768),
- École militaire (1751).

Toutes ces écoles préparent à l’entrée dans des corps techniques. La sélection se fait par concours.

En outre, à la fin de l’Ancien Régime, avec le développement de la monarchie administrative, les services de l’État ont désormais besoin d’un personnel d’exécution compétent, les commis.

À l’origine, ils font l’objet d’un recrutement quasi-privé : un intendant, un secrétaire d’État recrute lui-même quelques collaborateurs qu’il rémunère sur ses fonds de roulement, et parfois sur ses fonds propres. Puis, la croissance de l’administration impose, notamment au Contrôle Général et au Secrétariat d’État aux Affaires Étrangères, le recrutement de collaborateurs par dizaines, voire par centaines.

Ces commis bénéficient d’une certaine stabilité de l’emploi, d’un traitement et d’une pension de retraite, à l’imitation des invalides de la Marine.

Ils sont hiérarchisés. La direction du service est assumée par des chefs de bureaux, eux-mêmes sous la direction d’un « premier commis ». Le plus souvent, les commis introduisent leurs enfants dans la carrière.

L’État n’a pas le monopole des commis. Les États particuliers des provinces, les intendants et leurs subdélégués, les Trésoriers généraux de la guerre, de la Marine et de la Maison du Roi, et surtout la Ferme Générale, sorte d’administration fiscale privée, dirigent des services opérationnels de plus en plus vastes. L’Encyclopédie dénonce cette administration anonyme et le terme « bureaucratie » apparaît en 1789.

Re: Commis aux ouvrages

Posté : 16 mai 2016 11:13
par atha
Bonjour,

Je confirme les informations données par Jean Louis. Les commis aux ouvrages étaient des "fonctionnaires", ils étaient désignés clercs commis d'ouvrages et comme l'indique Alexis ils pouvaient avoir auparavant un statut d'échevin ou ... autre :-)
Ils avaient une sorte de pouvoir de police, j'entends qu'ils étaient chargés de surveiller .... les travaux de voirie, les ouvrages de la ville, la "fabrique du"un monastère" . Ils étaient rémunérés pour cette fonction.

Bonne journée à Chacun
Annie

Re: Commis aux ouvrages

Posté : 16 mai 2016 11:33
par tiobiloute
Annie bonjour

Merci d'avoir confirmé ma réponse , j'ai omis de citer ma source , pas bien :(
Site super documenté =D>

http://www.viveleroy.fr/

Re: Commis aux ouvrages

Posté : 16 mai 2016 11:37
par tiobiloute
tiobiloute a écrit : Site super documenté =D>
Ou l'on y trouve parfois des récits bien surprenants en rapport avec l'actualité

Dante, Jean de La Fontaine et Emmanuel Macron : pour le roi
Une société heureuse a besoin de la plus petite personne
vendredi 13 novembre 2015 par Faoudel Enregistrer au format PDF

À l’école d’un Machiavel ou d’un Hobbes, la modernité proclame l’autonomie de l’homme à l’égard de toute loi dont il n’est pas à l’origine. N’est donc plus reconnue la transcendance de la loi naturelle — cette écologie du comportement humain qui limite le pouvoir et fonde l’autorité dans la préservation du bien commun. Aussi nos sociétés individualistes consacrent-elles le triomphe d’un socialisme bourgeois qui, sous son masque d’émancipateur du genre humain, donne en réalité libre cours à la volonté de puissance des riches et des rusés. Pour faire du monde un grand marché à la mesure de leurs appétits, ils s’attaquent non seulement aux protections naturelles des personnes (destruction de la famille, flexibilité de l’emploi, déracinement, précarisation), mais aux peuples mêmes (désintégration des communautés politiques, des cultures, abrogation des frontières, déplacements de populations programmés). Enfin, pour masquer cette réalité, ils lâchent des cohortes d’infâmes lobbies idéologiques, perfusés de subventions et relayés en boucle par des médias prostitués. Or, parmi tant d’autres, un Dante (1265-1321) ou un La Fontaine (1621-1695) le rappellent : seul un roi peut rendre le peuple heureux et se soucie de donner à chacun la place qui lui est due. Plus étonnant : le ministre Emmanuel Macron — pourtant acteur de ce cancer capitaliste que constitue la mondialisation — reconnaît, lui aussi, qu’il manque à la France la « verticalité » d’un roi dont elle n’a jamais fait le deuil.

Re: Commis aux ouvrages

Posté : 27 mai 2016 08:38
par arlette billot
Bonjour,
Je viens de litre votre message et je vous en remercie.

Votre réponse est très intéressante, elle va me permettre d'enrichir les notes sur ma généalogie.

bonne journée

Cordialement

Arlette