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Bonjour
Recherche des informations ou sites a consultés concernant l'embarquement (mon du bateau) ;la reception des soldats Français dans les ports Anglais; le parcours entre le port d'arrivé & le port de départ des soldats Français après l'évacuation par la mer en 1940.
Merci

Bonjour,

Maurice HUTIN est peut-être parti de Dunkerque.
Voir sur Wikipédia : évacuation de Dunkerque, opération Dynamo.
Il y en a eu des bateaux !
Consulter aussi sa fiche militaire.
Son dossier d’ancien combattant ?
S’il était marin, il y a aussi son relevé de carrière.

Danièle

bonjour
-Sur le livret militaire ( il était dans l'infanterie) =aucune information
-Sur le fiche militaire =aucune information
-Dossier ancien combattant ? ou peut-on avoir les informations contenus dans celui-ci ?
D'après les renseignements que j'ai obtenu en discutant avec lui ;il serait embarqué à Malo-les Bains ??
Je vais aller voir les infos sur l'opération Dynamo.
bonne journée
Michel

Bonjour Michel,

Maurice HUTIN est du Nord ?
Pour le dossier ancien combattant, aux AD, je pense. Mais il vaut mieux que quelqu’un d'autre vous donne ce renseignement, c'est plus sûr !

Danièle

Bonjour

Hutin a écrit :Sur le livret militaire ( il était dans l'infanterie) =aucune information

Je crois que c'est surtout en vous intéressant à l'histoire du régiment d'infanterie auquel il appartenait que vous aurez des détails.
Peut-être pourriez vous préciser son régiment pour que des passionnés d'histoire puisse vous répondre précisément

Bonjour,

graffit a écrit :Bonjour

Hutin a écrit :Sur le livret militaire ( il était dans l'infanterie) =aucune information

Je crois que c'est surtout en vous intéressant à l'histoire du régiment d'infanterie auquel il appartenait que vous aurez des détails.
Peut-être pourriez vous préciser son régiment pour que des passionnés d'histoire puisse vous répondre précisément

L'évacuation s'étant faite dans la plus grande confusion, aucune chance (à mon avis) de trouver des informations précises au niveau individuel ailleurs que dans ce qu'ont pu laisser les intéressés eux-mêmes.
Il ressort de la plupart des récits, officiels ou non, que l'évacuation des militaires Français n'était pas la priorité des Britanniques - et c'est un euphémisme . Mon père, qui a vécu ce "Week-end à Zuydcote" du côté de ceux qui protégeaient le repli du corps expéditionnaire Britannique contre l'assaut des Allemands en avait gardé un souvenir tenace. Il me parlait des Français repoussés ou jetés par dessus bord des bateaux où embarquaient les Anglais. Lui a fini dans un stalag, comme tous les autres.

L'étude du journal de marche des unités dont faisaient partie les personnes dont on recherche le parcours pourrait donner des indications sur le cadre dans lequel s'est déroulée l'opération pour les unités concernées. Peu de chances par contre d'y trouver des informations nominatives, hors faits marquants.

Bonsoir
je faits une réponse groupée :
-Hutin Maurice est bien du Nord (Hautmont) classe1935/recrutement Cambrai-n°2000
-Régiment lors de la défense de Hautmont : 84 RIF 5éme CIE
-Débarqué a Caen ;fait prisonnier le 17/06/1940 à Bonneuil (calvados)
-Séjour au stalag IVB puis IVF (concernant les stalags j'ai contacté : la Croix Rouge, Service Historique de la défense a Caen: et reçu des réponses :en cours demande a ITS -Allemagne )
-Concernant son séjour en Angleterre il n'en a pas garder un bon souvenir :il ne voulait pas en parler.
-je vais" gratter" du côté de son dossier Ancien Combattant
Bonne soirée
Michel

Bonjour
Voici du récit rédigé par mon père, une vision de l'embarquement du "week-end à Zuydcote" :
"à pied, nous allons vers Malo-les-Bains (10km) en pleine chaleur. Parqués par groupes de 50 face à la mer. Nous croyons que c'est pour embarquer... Erreur, on nous envoie dans les dunes. A plusieurs, nous décidons de dormir en haut des dunes, alors que la majorité a opté pour le creux... on a autant de chances d'éviter les bombes en haut qu'en bas, pense-t-on. Au milieu de la nuit, je demande à mes voisins pourquoi ils sont agités et parlent à voix haute : "C'est que nous somme bombardés par des 77 autrichiens." (...)
Dans la nuit du 31 mai au 1er juin, nous partons vers Dunkerque par la plage, en enjambant les dormeurs et les morts, car la mitraille cesse rarement. Je me rapproche des huiles de l'état-major ; je me dirige avec elles sur la jetée en laissant passer de très nombreux blessés (britanniques). Qu'elle est longue, la jetée... et dans quel état ! A 8h du matin, nous embarquons sur un destroyer anglais D 46. Bombardé dans le port, bombardé en haute mer... bosse dans la coque, mais pas de trou. Débarquement à Douvres.
Dans un pullman, avec arrêt ravitaillement tous les 50 km, nous roulons jusqu'à Plymouth. Près de là, dans un camp, nous mangeons :
à 5h et demie: pain, beurre, confiture, thé...
-à 8h : pain, beurre, singe, haricots, confiture, thé ...
-à 13h: pain, beurre, singe, thé ...
à 17h: pain, beurre, fromage, confiture, thé.
En autocar, nous partons pour embarquer à 20h sur le "Prinses Béatrix", grand paquebot hollandais (2000 soldats).
3 juin 19h30, en rade de Brest, nous restons …en rade jusqu'à 17h ! Nous sommes en France ! "Il m'a aussi raconté les Français jetés par dessus bord des chaloupes anglaises dont les marins interdisaient l'accès à coups de hache !
Il n'a dû son embarquement qu'à son grade.
Cordialement,
Jean-Paul Billiau

Bonjour à tous,

Ma grand-mère était à Dunkerque avec ses deux enfants. Mon grand-père était en mer.
Elle a raconté : la flottille de chaloupes et de bateaux de pêche tellement surchargés qu’elle se demandait s’ils allaient tenir la mer ! Les hommes agrippés au bastingage qu’on rejetait à la mer, avec ou sans leurs mains. Beaucoup d’entre eux se noyaient car ils ne savaient pas nager.
Elle disait que les Anglais avaient empoisonné les puits avant de partir. Ils étaient très durs avec les civils, plus que les Allemands parfois.
Certains faits ont été niés plus tard car politiquement incorrects.
Elle a réussi à quitter la ville, s’est éloignée avec les enfants en passant à travers champs. Quelquefois en rampant en attendant que cessent les sifflements de projectiles au-dessus de leur tête.
Ils se sont mis à l’abri dans la cave d’une ferme abandonnée. Peu de temps, car elle a été inondée.
Ils sont repartis. La petite fille a pleuré : elle avait oublié son petit sac à main rouge dans la cave. Elle y tenait tellement !
La petite fille était ma mère.

Danièle