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cause de mortalité infantile
Posté : 13 avr. 2006 12:42
par utah
bonjour à tous
voilà ce qui m'amène ce matin :le nombre de déces d'enfants dans certaines familles est vraiment epouvantable
a votre avis,est-ce-que les conditions de vie y sont pour quelque chose? les épidémies?
Entre 1914 est 1915 ma grand-mère a perdu ses 2 frères et ses parents,c'etait peut-etre la grippe espagnole mais je ne suis pas sure
Qu'en pensez-vous?
utah
Posté : 13 avr. 2006 14:41
par Yvon
Bonjour,
les dates me font surtout penser à la guerre et à l'occupation allemande . A Lille les restrictions alimentaires ont beaucoup touché les civils .
Pensez à donner toujours des indications sur les lieux !
Cordialement,
Yvon
Posté : 13 avr. 2006 15:00
par † picsou0_0
Trop tôt pour la grippe espagnole:
lépidémie du virus responsable de lépidémie de grippe espagnole (H1N1), qui tua plus de 20 millions de personnes dans le monde en 1918
mais en effet entre 1914 et 1918 , les décès devaient plutôt être dus au conflit qu'à autre chose.
Pour le reste, il y a de tout temps eu des épidémies, des conditions de vie difficiles, des familles "qui n'ont pas eu de chance " etc....
Aucune conclusion n'est possible sans date ni connaissance du contexte socio-économique.
Posté : 21 avr. 2006 18:31
par legrand
bonsoir
je me suis rendu compte que les pères emmenaient les bébés nés depuis qqes heures dans les mairies qu'il vente ou qu'il neige ou qu'il fasse très froid .
les doudounes d'aujourd'hui n'existaient pas et beaucoup d'enfants en mouraient. (les pauvres)
JACQUELINE
Posté : 21 avr. 2006 22:16
par jmarcvarin
Bonjour,
Une partie du département du Nord était sous occupation allemande pendant le 1ère guerre mondiale. Considéré comme territoire allemand, cette région était soumise à l'embargo, la majeure partie de la nourriture disponible était réquisitionnée par l'administration allemande pour nourir en priorité l'armée.
Dès 1914, de nombreuses personnes affaiblies par la faim étaient vulnérables aux maladies et ont succombées rapidement.
Salutations,
Jean-Marc Varin.
Posté : 08 mai 2006 00:26
par Léon Robin
Quand on parcourt les registres, les cas de mortalité infantile sont nombreux, on pourrait presque dire que c'est la norme. J'ai personnellement été frappé, un peu partout, par la mortalité infantile entre la naissance et 3 ou 4 ans, ainsi que les décès en couches. Quand on parcourt les Baptême-Mariage-Sépulture (BMS), il est intéressant de suivre en parallèle naissances et décès, et on constate que nombre de femmes décèdaient peu après l'accouchement.
Pour donner un chiffre se rapprochant de la période citée, dans un magazine de 1913, j'ai lu un article où l'on se félicitait de la baisse du taux de mortalité infantile qui n'était plus que de 13 pour mille (je cite de mémoire, il faudrait retrouver l'article). Enorme, selon nos critères d'aujourd'hui, et pourtant, le chiffre représentait une nette amélioration.
Le "bon vieux temps" ne l'était peut-être pas tant que cela pour nos ancêtres, mais ils étaient bien obligés d'accepter le sort avec fatalité ou résignation.
Léon Robin