Marchand de cuirs en vert du pays

HENNEBELLE
Messages : 224
Enregistré le : 01 févr. 2008 20:13

Marchand de cuirs en vert du pays

Messagepar HENNEBELLE » 21 nov. 2008 09:11

Bonjour,
Je croyais pouvoir me débrouiller toute seule, mais hélas!
Après avoir cherché sur Wikipédia, fait appel aux connaissances des anciens, je me retrouve démunie, donc je fais appel à vous.Je cherche ce que veut dire marchand de cuirs en vert du pays en gros.cela provient d'un registre de patentes vers 1890 et dans le Roussillon.Je pense que c'est très local, mais si comme moi quelqu'un avait aussi des ancètres dans le sud!
Merci de me donner au moins une piste de recherches
Cordialement
Nicole

Jean-Claude DUPREZ
Messages : 135
Enregistré le : 06 oct. 2007 18:27

Marchand de cuirs en vert du pays

Messagepar Jean-Claude DUPREZ » 21 nov. 2008 12:27

Bonjour,
Ceci n'est sans doute pas une réponse " officielle"

Vers 1936-37 mon père tanneur corroyeur près de Lille employait cette expression ( j' avais moins de 10 ans) Je crois qu'il parlait de cuir non tanné ou tanné en partie
Cela n'a rien a voir avec la mention " du pays " qui ne parle que de l'origine du produit, à mon avis.
Il doit falloir lire :marchand de cuirs en vert, cuirs du pays, vente en gros.
Amitiés
J-C D

vilatte
Messages : 5
Enregistré le : 20 oct. 2008 14:49

Messagepar vilatte » 21 nov. 2008 16:27

Bonjour,
j'ai trouvé dans Google :
Au mois de septembre 1626, toute une flotte appareillait à Dieppe pour « faire voyage au Sénégal et Cap de Vert », elle se composait de quatre navires au moins, savoir : le Saint-Jean, du port de 130 tonneaux dont était maître Guillaume Pollet de Dieppe ; l’Espérance, également de 130 tonneaux, dont était maître Josias Duhamel ; le Grand-Alexandre, commandé par Jacques Carpentier, et le quatrième sous les ordres du capitaine David Sauchay.
Au début du voyage, tout alla pour le mieux, semble-t-il maîtres et matelots troquèrent les marchandises chargées à Dieppe contre les produits du Sénégal et Cap-Vert, surtout des cuirs. Les malheurs commencèrent à l’époque du retour : la barque de Josias Duhamel chargée de 1 200 cuirs fut « tournée sous voile » et perdue alors qu’elle venait apporter ces cuirs au navire.
A la hauteur des Açores, une violente tempête assaillit la flotte : « les vaisseaux durent s’entre-quitter et abandonner l’un l’autre par fortune de grand vent » et personne n’entendit plus jamais parler du Saint-Jean du capitaine Pollet, ni de son équipage « péris en mer ».
Peu après ce furent des navires anglais –alliés des Rochellois- qui la prirent en chasse ; heureusement, les côtes de France étaient proches : l’Espérance de Josias Duhamel trouva un refuge au Port-Louis, en Bretagne et le Grand-Alexandre du capitaine Carpentier à Nantes. Leur précieux chargement composé de cuirs et de gomme était sauf ; il paraît avoir dédommagé les marchands de Rouen et de Dieppe
Cordialement - Claire

JC.CONREUR

Messagepar JC.CONREUR » 21 nov. 2008 17:10

Bonjour Nicole,

Sur Wikipédia (Cuir, types de cuir), on trouve : "Lorsque le cuir est brut ou vert, il s'agit de la dépouille de l'animal, issue de l'abattoir, non traitée (tannée) ..." .
Celà confirme les dires de Jean-Claude ...
Votre ancètre etait marchand-grossiste de peaux non tannées, tout simplement ...

Cordialement,

Jean-Claude

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