origine prénom Péronne
Posté : 15 mars 2006 11:32
petite leçon d'histoire
De guillaume à Péronelle...
C'est a Péronelle d'Armentières que fut dédié , vers 1364 le voir-dit de guillaume de Machault, livre de la fontaine amoureuse ; elle est également citée, en 1377 , par une ballade d'Eustache Deschamps.
C'était une fille de grande maison familiarisée avec les romans de chevalerie comme avec les champs trouvères. Elle-même était poète. Par anagramme, elle nous livre son véritable nom : Péronne de Jouveignes. Elle fut mariée en premières noces à Charles Gaucher d'Unchair, seigneur d'Armentières, et en secondes noces à Jean de Gonflans, seigneur de Vieilmaison-en-Brie, qui fit aveu, le 4 novembre 1372 , de la seigneurerie d'Armentières, au chapitre de Soissons .
Comme le démontre Mgr Détrez, il est aujourd'ui prouvé que la dite seigneurerie d'Armentières se situe non en Flandre mais dans l'Aisne canton de Neuilly-Saint-Front (bulletin de la commission historique du nord, t.XXXIV).
Le mot péronnelle, rencontré dans une chanson du {{XVème siècle}}, admis par l'académie en son édition de 1614 , employé par Molière et par La Fontaine, défini par Littré avec le sens de
"fille sotte et bavarde", pourrait s'appliquer à la correspondante de Guillaume de Marchault.
(merci au guide de Flandre et Artois mystérieux d'où proviennent ces quelques lignes de l'histoire, souvent méconnue) Jacouille .
De guillaume à Péronelle...
C'est a Péronelle d'Armentières que fut dédié , vers 1364 le voir-dit de guillaume de Machault, livre de la fontaine amoureuse ; elle est également citée, en 1377 , par une ballade d'Eustache Deschamps.
C'était une fille de grande maison familiarisée avec les romans de chevalerie comme avec les champs trouvères. Elle-même était poète. Par anagramme, elle nous livre son véritable nom : Péronne de Jouveignes. Elle fut mariée en premières noces à Charles Gaucher d'Unchair, seigneur d'Armentières, et en secondes noces à Jean de Gonflans, seigneur de Vieilmaison-en-Brie, qui fit aveu, le 4 novembre 1372 , de la seigneurerie d'Armentières, au chapitre de Soissons .
Comme le démontre Mgr Détrez, il est aujourd'ui prouvé que la dite seigneurerie d'Armentières se situe non en Flandre mais dans l'Aisne canton de Neuilly-Saint-Front (bulletin de la commission historique du nord, t.XXXIV).
Le mot péronnelle, rencontré dans une chanson du {{XVème siècle}}, admis par l'académie en son édition de 1614 , employé par Molière et par La Fontaine, défini par Littré avec le sens de
"fille sotte et bavarde", pourrait s'appliquer à la correspondante de Guillaume de Marchault.
(merci au guide de Flandre et Artois mystérieux d'où proviennent ces quelques lignes de l'histoire, souvent méconnue) Jacouille .