Bonjour
Vote ancêtre a fait sa carrière au 48 eme R.I.L, 3 eme bataillon, y étant arrivé conscrit de l'an 7, disparu en Russie en 1812.
C'est un régiment qui comporte beaucoup de nordistes, commandé en 1804 par le colonel Cassinne, originaire de Landrecies -59-.
Il pouvait être ambitieux ou simplement dans la dèche, puisque le nom de celui qu'il remplace figure sur le registre du régiment.
L'acte peut figurer chez un notaire local, ça coûtait cher de se faire remplacer en temps de guerre.
( on en trouve un exemple chez le grand père de Pétain, qui a donné pas mal de terres à un type du village qui s'est fait tuer d'ailleurs...)
Le matricule de l'ancêtre
https://www.memoiredeshommes.sga.defens ... ae2d49cb96
L'historique du régiment, intelligemment placé en tête de registre par le chef de corps, dommage qu'ils ne l'aient pas tous fait...
https://www.memoiredeshommes.sga.defens ... ae2d08d687
Il a fait quasiment toutes les plus connues...
Les campagnes du 48 eme R.I.L sur wikipedia..
Hollande et Allemagne 1798 - 1799: Bergen - Alkmaar - Gastricum.
Allemagne 1800 : Kizchberg - Hohenlinden - Ips - au combat de Kizchberg, le chef de bataillon Armand, à la tête de la 48e demi-brigade culbute trois bataillon et un régiment de cavalerie autrichiens, fait 1 000 prisonniers et enlève 8 pièces de canon.
2 décembre 1805 : Bataille d'Austerlitz
1805-1809 : Campagne d'Allemagne - 3e corps de la Grande Armée :
Bataille d'Auerstaedt
Nasielsk
8 février : bataille d'Eylau
Bataille d'Eckmuhl
Bataille de Wagram
Russie 1812 : 1er corps de la Grande Armée - La Moskova - Krasnoé - La Bérézina.
Il a beaucoup tourné sur Hollande et Allemagne.
Une autre source
48e régiment
Le 48e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec la :
48e demi-brigade de deuxième formation (3 bataillons)
Historique
Le 48e régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII dans le Hanovre, au camp de Bruges, à Anvers et à Berg-op-Zoom, celles de l'an XIV et de 1806 au 3e corps de la Grande Armée, celle de 1807 et 1808 au 3e corps de la Grande Armée et au corps d'observation de l'Escaut, celles de 1809 et 1810 au 3e corps de réserve de l'armée d'Allemagne, celles de 1811 et 1812 à l'armée d'Allemagne, au corps d'observation de l'Elbe et au 1er corps de la Grande Armée et celle de 1814 à Hambourg et 1er corps de la Grande Armée. En 1815, il est au 4e corps de l'armée de la Moselle.
Votre thérèse est née le 01 ventose 13 -20/02/1805, donc conception vers 05/1804.
Il faut un stationnement d'un certain temps pour engager la conversation et se marier à l'étranger...
L'historique du régiment indique qu'il est resté sur la place de Flessingue Hollande, de floréal ( avril 1804) au 26 mess/12, et en sont partis donc le 22/06/1804, dont peu après la conception présumée de Thérèse..
Le site 1789-1815.com indique pour cette période que les deux premiers bataillons étaient stationnés à Bruges, le 3 eme à Anvers, l'état major étant à Ostende.
La campagne précédente était en Hollande, la suivante mènera à Austerlitz...
Je pense qu'il faudrait affiner les positions du 3 eme bataillon de ce régiment, pour affiner. Essayer de trouver le lieu d'hospitalisation d'un soldat du 3 eme Bton avant l'arrivée au camp de Flessingue..
Car votre supposition de Hanovre est tout à fait possible..
Les soldats de napoléon pouvaient se marier où ils étaient..
Des femmes pouvaient être cantinières, comptant dans le régiment, mais ceux ci étaient suivis de blanchisseuses, lingères, prostituées, parfois les mêmes, qu'on retrouve dans les mémoires de Coignet, Bourgogne, Barrès, disponibles librement sur internet.
Femmes et enfants pouvaient suivre, surtout pour les sous officiers, les femmes de soldats restant généralement au domicile en France.
J'ai retrouvé quelques ancêtres nés en italie, pologne, allemagne à cette période.. voire même à Toulon où leurs ancêtres n'avaient jamais mis les pieds..
Si la votre a survécu c'est au moins qu'elle n'a pas suivi en Russie, beaucoup sont restés du mauvais côté de la bérézina où ils n'étaient pas prioritaires pour traverser.
Bon courage, la piste de Hanovre n'est pas à abandonner.
Cordialement
Thierry