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Bonjour


Dans les actes en bas on trouve des témoins faut-il les insérer dans le logiciel de généalogie ou non?

merci

Bonjour

Personnellement, j'ignore les témoins étrangers à la famille pour ne pas multiplier inutilement les patronymes : voisins, policiers, gardes champêtres, ...., ceux déclarés non parents.
Pour les parents, ils peuvent par recoupement vous donner des indices très intéressants sur vos ancêtres. Cela dépend aussi du type de généalogie que vous désirez réaliser. Si vous souhaitez réaliser une généalogie très complète, il faut les inclure. Sinon c'est à voir. J'aurais tendance à ne pas les relever si les actes concernent des périodes anciennes et des personnes secondaires pour ne pas trop me disperser.

Cordialement
Jacques

Bonjour,

Difficile de donner une réponse catégorique ; ça dépend. Voici ce que je retire de mon expérience personnelle :
Les témoins sont intéressants lorsqu'il s'agit d'actes "intimes" que sont (étaient ?) la naissance et le mariage. Il faut aussi distinguer (à mon avis) les périodes : ancien régime (Baptême-Mariage-Sépulture (BMS)) et état-civil républicain (Naissance-Mariage-Décès (NMD)).

D'abord les mariages, où l'apport des témoins est le plus riche, généalogiquement parlant. Souvent parents (oncles, frères ou cousins), il permettent assez souvent d'expliquer, préciser ou confirmer des liens familiaux. Lorsqu'ils ne sont pas parents, il sont parfois aussi le reflet d'une parenté plus éloignée qui se révèle quand on remonte quelques générations. Dans les Baptême-Mariage-Sépulture (BMS), la filiation, tout au moins partielle, est quelquefois présente et peut apporter un indice utile. Le lieu d'origine d'un témoin peut aussi aiguiller la recherche sur l'origine d'une personne dont on ne connaît pas le lieu de naissance.
A noter qu'avant la Révolution, les témoins de mariage étaient exclusivement masculins.

Pour les décès, les témoins sont généralement moins intéressants. Ils sont rarement mentionnés dans les Baptême-Mariage-Sépulture (BMS) où on trouve presque toujours le "témoin de service", sacristain ou bedeau, dans tous les actes. Dans les Naissance-Mariage-Décès (NMD), on peut presque toujours laisser tomber quand ce n'est pas un proche du défunt. C'est alors un ami, voire simple voisin qui a peu de chances d'apporter une information utile.

Pour les naissances, je distingue aussi entre "ancien régime" (Baptême-Mariage-Sépulture (BMS)) et période moderne. Dans les Baptême-Mariage-Sépulture (BMS), l'acte important était le baptême, pas la naissance. Là, parrain et marraine ont une grande importance généalogique et, surtout, c'est le seul cas où l'acte contient un "témoin" féminin, souvent précieux.
Après la Révolution, les témoins à la déclaration de naissance changent totalement de statut, et on peut presque toujours les négliger lorsqu'ils ne présentent aucun lien de parenté.

Il y a, comme toujours, des exceptions. Parfois, un témoin étranger à la famille exerce une profession liée à celle d'un membre de la famille. Cela peut alors aider à comprendre les déplacements : maître d'apprentissage d'un jeune marié apprenti ou simple compagnon, professions apparentées, ..... Dans ce cas, je préfère mettre une note qui peut se révéler utile quelque temps plus tard. Dans les exemples, j'ai ainsi un serrurier et un témoin maître serrurier, des meuniers et des charpentiers de moulins, parmi pas mal d'autres.

Pour conclure, il ne faut pas oublier que la généalogie, pour être fidèle, nécessite de multiples recoupements des informations. Ces recoupements peuvent confirmer des liens, mais aussi montrer qu'une hypothèse est fausse et mène à une impasse. Ce sont parfois de menus indices négligés qui interviennent dans ces cas. Si on ne veut pas trop surcharger sa base de données, c'est quand même une bonne idée de se constituer, à part, un répertoire de personnes "qui pourraient servir" pour s'y référer de temps en temps au fur et à mesure de la progression de la recherche.

Bonjour,

Pour ma part, je les relève tous. Il arrive assez souvent que ces personnes appartiennent à une branche cousine ou alliée, ce qui permet de reconstituer des couples (mariages entre cousins) ou de retrouver des ascendants communs, un(e) premier(e) époux(se) dans les actes anciens (les beaux-enfants aînés étaient souvent témoins au mariage de leur p(m)arâtre de même pour les ex beaux-pères.)

Cordialement,
Brigitte

Bonjour Pour moi, je garde les témoins et je les posent en notes avec les événements. La venue des actes sur le net nous permet de faire défiler toute une bobine d'un seul coup, c'est à dire, toute une période et ça nous permet de suivre de plus prés la vie de nos ancêtres, leurs amis, leurs alliés, leurs attirances, leur niveau de vie, leurs rapports avec les autorités... cela nous permet de cerner leur petit univers, les groupes qui se sont formés les familles qu'ils ne côtoieront pas ou peut-être jamais, hormis le hasard ou un déménagement ... tout un roman... c'est la vie... et c'est l'HISTOIRE ... Bonnes recherches ... généalogicalement JNYS2

leonrobin a écrit :A noter qu'avant la Révolution, les témoins de mariage étaient exclusivement masculins.

Bonsoir,
Non, il peut y avoir des femmes qui soient témoins à un mariage.
J'ai le cas sous les yeux d'un acte de mariage en 1719. Mais il est vrai que c'est peu courant.
Bonne soirée
François

Bsr à ? ? qui pose la question mais dont on ne connait pas le prénom et tertous les colistiers qui y ont répondus.
Les parrain/marraine ainsi que les témoins des actes sont hyper importants dans une généalogie car ils permettent souvent de trouver des pistes vers les grand-parents quand on ne les connait pas, et aussi par le biais des oncles et tantes qui sont habituellement sollicités. Je parle là des actes paroissiaux de l'ancien régime. Pour ceux de l'état civil "moderne" si c'est marqué "voisin" ou "connaissance d'untel", oublie-les.
Perso, j'ai bcp progressé dans mon arbre grâce aux "témoins" des actes.
CQFD........... Cordialement Michel

Bonjour Lutifil,
Bonjour à tous,

Tout à fait d'accord avec les explications de Léon mais

leonrobin a écrit :A noter qu'avant la Révolution, les témoins de mariage étaient exclusivement masculins.

Ce n'était pas une obligation,des témoins féminins,mais c'est rare,ont été relevés par certains membres,le sujet avait été évoqué sur le forum

jnys2 a écrit : je garde les témoins

Moi aussi et même un voisin témoin peut devenir un ami et on retrouve un mariage 1 ou 2 générations plus tard.De toute façon,ils sont une petite partie de la vie de nos ancêtres.Il faut donc les garder!

Bonjour,

graffit a écrit :jnys2 a écrit:
je garde les témoins

Moi aussi et même un voisin témoin peut devenir un ami et on retrouve un mariage 1 ou 2 générations plus tard.De toute façon, ils sont une petite partie de la vie de nos ancêtres.Il faut donc les garder!

Je fais à peu près la même chose : j'intégre dans le logiciel les témoins de la famille dans la mesure du possible, quand je peux les situer dans l'arbre, sinon je les met en note de l'événement et j'en fais autant pour les témoins dit non parents.
Par exemple je trouve mon grand père, en l'occurrence les dès étaient pipés je savais d'avance, comme témoin à la naissance des enfants de son voisin. Or le dit voisin est marié à la sœur aînée de ma grand mère qui habite à plus de 40 km de là. De là à penser que ma grand mère venait aider sa grande sœur en fin de grossesse ... et que mes grands parents se sont connus ainsi ... je ne saurais jamais, on ne posait pas ce genre de question à ses grands parents mais ...

Et même le rituel garde champêtre, vu assez souvent, mais en un cas il s'est avéré en remontant l'arbre que le garde champêtre était aussi un cousin germain, ... si je ne l'avais pas mis en note je n'aurai probablement pas réussi à retrouver les naissances décès dont il avait été témoin pour le lier à ces événements.
Donc je les mets toujours, en lien ou alors en notes pour le cas où plus tard en progressant ...

Cordialement
P. Lecigne

merci tout le monde pour ses réponses