Bonjour à toutes et tous, bonjour Michel et Jean-Louis
Jean-Louis j'étais au courant que la "grosse" manquait souvent (c'est ce manque qui a entrainé la réforme de 1737 avec la tenue des registres "en double") mais j'ignorais cette relation avec la querelle janséniste. Merci pour cette piste
lecleiremichel a écrit :Il y a des gens sérieux comme Guy Rommelaere qui bosse via les CM ou Christian Vantours avec les actes notariés.
Correctif (mineur !) : Christian Vantours est surtout celui qui a le plus et le mieux utilisé le dépouillement des
registres de la bourgeoisie de Cassel : des documents en flamand, consultables aux archives municipales de Cassel, mais dont une exploitation "à vocation généalogique" a été faite par Thérèse Vergriete (une ancienne responsable des archives de Bergues décédée il y a quelques années). Cette "source secondaire" est un très grand plus, mais pas évidente du tout à exploiter (de mon point de vue) : pour commencer ces résumés sont en flamand ! mêlé de termes spécifiques aux "coutumes" de la bourgeoisie
lecleiremichel a écrit : moi aussi je me demande souvent comment font certains pour donner des dates alors qu'il n'y a pas de registres ! !
C'est pas le tout de marquer dans son arbre "source Machin Bidule", si ce dernier ne fournit pas les preuves il faut juste le prendre comme une supposition et une piste de recherches jusqu'à qu'on ait trouvé l'acte qui va avec. Il y en a qui s'emballent trop vite.
Je suis d'accord sur l'essentiel : tout le monde peut publier un arbre sur Généanet, et il on y trouve beaucoup d'infos fantaisistes. Toutefois je mettrai un bémol à propos de deux points :
- les actes notariés (dont les contrats de mariage) et les registres de la bourgeoisie sont en effet les principales sources permettant de pallier le manque de registres d'état-civil de certaines communes, il faut pour être compléter y ajouter dans certains cas les registres des communes voisines (certains prêtres ont enregistré en parallèle mariages et fiançailles), des "archives personnelles" (des personnes qui ont retrouvé dans leurs greniers des copies d'actes notariés) et des documents élaborés par des généalogistes des temps passés, à partir de sources détruites depuis (beaucoup de documents ont été détruits au cours de la première guerre mondiale) : le plus célèbre, le "manuscrit Ghys". Dans tous ces cas bien sûr pas d'acte à trouver.
- souvent la lecture d'un acte ancien ne mentionne pas le nom des parents : c'est l'exploitation de l'intégralité des registres de la commune, et des hypothèses sur les "règles" utilisées pour désigner les parrains et marraines, qui permettent de "reconstituer" des ascendances. L'acte peut être trouvé, mais il n'est pas pour autant une preuve
Mais tout à fait d'accord, c'est un peu du pinaillage, simplement le sujet m'intéresse et il me semble qu'il faut être très précis
Cordialement
Pierre