acte en latin x HERREMAN & LEBLEU Bailleul ~ 1710

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alain Quaegebeur
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acte en latin x HERREMAN & LEBLEU Bailleul ~ 1710

Messagepar alain Quaegebeur » 29 sept. 2011 23:41

Bonsoir à vous tous,

J'ai, une fois encore, besoin d'aide pour la traduction de l'acte de mariage en latin de

HERREMAN Pierre & LEBLEU Marie Jeanne, qui se sont mariés à Bailleul peut-être en 1710.

D'avance je vous remercie.

Amicalement, alain
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MariedeBlyau
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Re: acte en latin x HERREMAN & LEBLEU Bailleul ~ 1710

Messagepar MariedeBlyau » 30 sept. 2011 02:28

Bonsoir Alain,
Le premier acte contient les promesses de mariage qui précèdent de quelques semaines le mariage.
Amicalement.
Marie

anno domini millesimo septingentesimo undecimo
vigesima Januarii coram me sponsalia
contraxerunt petrus herreman et maria
joanna le bleu, iuvenes, testibus Joanne
le bleu patre sponsae et ........ herreman patre
sponsi.
s/ G J de Witte
des:
anno domini millesimo septingentesimo undecimo
die decima februarii tribus factis proclama
tionibus nulloq(ue) impedimento cognito in
facie ecclesiae matrimonium contraxerunt
petrus herreman et maria joanna le bleu
iuvenes, testibus Joanne le bleu patre
sponsae et fratre antonio de hondt

s/ G J de Witte
deservitor


L'an du Seigneur mil sept cent onze
le 20 janvier en ma présence
ont contracté (leurs) promesses de mariage PIERRE HERREMAN & MARIE
JEANNE LE BLEU, jeunes gens, en présence des témoins JEAN
LE BLEU père de la mariée et ......HERREMAN père
du marié
s/ G J de Witte
des.

L'an du Seigneur mil sept cent onze
le 10 février les 3 proclamations étant faites
et aucun empêchement n'étant connu, en
face de l'église ont contracté mariage
PIERRE HERREMAN ET MARIE ANNE LE BLEU,
jeunes gens, en présence des témoins JEAN LE BLEU père
de la mariée et ANTOINE DE HONDT*

problèmes :
*frère (d'un des mariés?) ou religieux?

"facie ecclesiae" est-il à inerpréter dans le sens matériel, ou bien ecclesia est-ce ici l'Eglise en tant qu'institution?

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alain Quaegebeur
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Re: acte en latin x HERREMAN & LEBLEU Bailleul ~ 1710

Messagepar alain Quaegebeur » 30 sept. 2011 07:52

Bonjour Marie,

Je vous remercie pour ces transcriptions / traductions.

Christian avait déjà soulevé le problème de "frères" pas bien défini.

A noter qu'Antoine DE HONDT est souvent cité comme témoin. Était il frère (moine)...

Amicalement, Alain
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VERDIER Ch.
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Re: acte en latin x HERREMAN & LEBLEU Bailleul ~ 1710

Messagepar VERDIER Ch. » 30 sept. 2011 08:09

Bonjour Alain et Marie,

in facie Ecclesiae = à la face de l'Eglise
Il s'agit bien de l'institution.

Aujourd'hui je suis un peu bousculé et ce week-end aussi.
J'y reviendrai donc les prochains jours. La présence fréquente de cette expression dans les actes de mariage mérite une petite explication.

fratre: étrange ! Vu le patronyme, difficile d'y voir le frère de l'un des époux, et si c'était un religieux, on devrait normalement avoir reverendo domino fratre.
Alors? Mystère !

Christian

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† graffit
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Re: acte en latin x HERREMAN & LEBLEU Bailleul ~ 1710

Messagepar † graffit » 30 sept. 2011 08:26

Bonjour à tous

Je pense que fratre indique bien un religieux
reverendo domino fratre est employé pour désigner un supérieur dans la hiérarchie du couvent,ici il doit s'agir soit d'in frère "de choeur" soit d'un frère "convers".

=;
Amicalement Graffit :D

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angeline
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En face de l'église / in facie ecclésia

Messagepar angeline » 30 sept. 2011 22:03

Bonjour,
MariedeBlyau a écrit :"facie ecclesiae" est-il à inerpréter dans le sens matériel, ou bien ecclesia est-ce ici l'Eglise en tant qu'institution?
Etymologiquement ni l'un ni l'autre au sens strict.

En fait l'Eglise c'est la communauté, l'assemblée des chrétiens. Puis par extension et au fil du temps le terme d'église (là j'ai mis volontairement une minuscule) a été donné au bâtiment où se rassemblait la communauté catholique.

Donc "en face de l'Eglise" signifie que le mariage a été célébré devant l'Assemblée / la communauté des chrétiens et ce dans l'église (le bâtiment) ; dans un mariage civil l'équivalent de "en face de l'Eglise" pourrait être "publiquement"

C'est une conséquence du concile de Trente, que j'ai d'ailleurs vu cité dans certains actes en français (j'ai des exemples vers Aire sur la Lys), le mariage "en face de l'Eglise" devait permettre de lutter contre les mariages clandestins qui, avant le dit concile, n'étaient pas autorisés mais pouvaient néanmoins être considéré comme valide.

Maintenant on trouve parfois des dérives faisant référence à "notre Sainte Mère l'Eglise" là il vrai que cela fait plus penser à l'institution "gérant" l'ensemble de tous les chrétiens plutôt qu'à une communauté de croyant assistant à une cérémonie.

J'attend tout de même le commnentaire de Christian au cas ou une subtilité m'aurait échappée.

http://www.eglise.catholique.fr/ressour ... iqueID=170
http://www.universalis.fr/encyclopedie/ ... ot-eglise/

Cordialement
Philippe
Modifié en dernier par angeline le 03 oct. 2011 20:37, modifié 1 fois.

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alain Quaegebeur
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Re: acte en latin x HERREMAN & LEBLEU Bailleul ~ 1710

Messagepar alain Quaegebeur » 30 sept. 2011 22:47

Bonsoir à vous tous,

Je remercie, Marie, Christian, Graffit et Philippe d'avoir fait "vivre" ce sujet et pour toutes les explications données.

Amicalement, Alain
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Re: acte en latin x HERREMAN & LEBLEU Bailleul ~ 1710

Messagepar VERDIER Ch. » 03 oct. 2011 18:26

Bonjour à tous,

Chose promise, chose due.

Philippe a tout à fait raison de préciser qu’avant tout l’ Eglise est l’assemblée des croyants
Qu’il me pardonne si je suis amené à reprendre ce qu’il a déjà dit en l'intégrant à mon propre exposé sur "in facie ecclesiae"


1) Le mot Eglise provient du mot grec ???????? (prononcer ekklésia), passé tel quel en latin sous la forme ecclesia (le « k » non latin a été remplacé par « c »).
Son sens premier en grec est bien "assemblée" , mais il faut préciser que le mot grec ekklésia est dérivé d’un verbe signifiant « appeler/convoquer ». L’ekklesia est donc une assemblée convoquée , et ce mot était surtout utilisé dans le domaine politique à Athènes pour désigner l’assemblée des citoyens convoquée en vue d’une délibération et d’un vote (en particulier le vote des lois)

Le premier christianisme s’est emparé du mot pour désigner les premières communautés de croyants, communautés au début éparses.
Au fil des siècles s’effectue une lente structuration de ces communautés avec comme aboutissement une Eglise bien organisée et « hiérarchisée ».
Dès lors, le mot Eglise est très souvent employé que pour désigner l’Institution, même si la notion d’assemblée des croyants est toujours là, sous-jacente.
Par conséquent, à la date où se situent nos Baptême-Mariage-Sépulture (BMS), le mot Ecclesia désigne de manière indissociable assemblée des croyants et l’Institution qui les regroupe et les « gère ».
Quant au premier sens du mot ecclesia, à savoir assemblée convoquée, les prédicateurs ne se privent pas de rappeler que tout croyant est « un appelé par Dieu », un « appelé à faire partie de la communauté des croyants », il a vocation a faire partie d’un tout et chacun de ses actes engage la communauté. La pire sanction qui puisse lui être infligée est donc l’expulsion de cette communauté , c'est-à-dire « l’excommunication » dont le sens premier est précisément « expulsion de la communauté » (ex–communio . Il est alors « hors-communion »)

2) Le mariage est un sacrement à part des autres.

a) contrairement aux autres sacrements il ne concerne pas une seule personne, mais 2 personnes (un homme et une femme). Il faut donc, condition indispensable, l’accord de chacune d’elles, leur consentement mutuel.
b) Tout sacrement doit avoir un ministre, c'est-à-dire une personne habilitée à « l’administrer ». Pour tous les autres sacrements le ministre est bien déterminé : n’importe quel baptisé peut administrer le baptême ; pour la confirmation, la pénitence, l’eucharistie, seul un prêtre peut l’administrer. L’évêque seul peut conférer/administrer l’ordination.
Qu’en est-il du mariage ?
Les choses sont moins claires ! Et les théologiens ont débattu sans cesse à ce sujet au cours des siècles.
Les uns ont prétendu que les parties étaient les seuls ministres du sacrement de mariage : c’est l’ échange de leur consentements qui vaut mariage ; il est la condition nécessaire et suffisante , et le prêtre n’est là que comme simple témoin « passif » (qu’il soit consentant ou non) chargé de constater, comme le ferait un simple huissier, que les consentements ont bien été échangés.
On voit tout de suite combien dans cette optique-là les mariages clandestins sont assez faciles, car on peut toujours trouver un prêtre quelconque qui, contraint ou non, « acceptera » d’être ce témoin.
D’autres au contraire estiment que le prêtre est un témoin « actif », c'est-à-dire que sa présence a un rôle essentiel pour la validité du mariage. Dans cette optique, le consentement des parties est une condition nécessaire mais pas suffisante, et la présence du prêtre est donc conçue comme incontournable.

A cela il faut ajouter qu’aux yeux des théologiens la foi chrétienne est une « mode de vie » communautaire (et non individuel) et que tout sacrement est un engagement envers toute la communauté des croyants, envers l’Eglise dans son ensemble. Aussi est-il nécessaire que ces « engagements » soient, autant que possible, effectués en présence de cette communauté des croyants. Et il faut ajouter que la « grand-messe » est précisément le moment privilégié de ce rassemblement des croyants

3) Le Concile de Trente a pour la première fois l’Eglise a codifié de la manière la plus claire possible (même si tout n’y a pas été résolu sur le plan théologique) sa conception du mariage, en reprenant et réaffirmant certains points déjà en vigueur auparavant, et en précisant certains autres.
En particulier, pour lutter contre les mariages clandestins, il a exigé, sous peine de nullité, que le mariage soit célébré par le « proprius curatus » (=le propre curé = le curé de la paroisse des futurs) ou par son délégué, empêchant ainsi le recours à un prêtre complaisant.
Quant aux témoins (ceux qui signeront sur le registre), ils ne sont que des témoins « passifs », et ne sont donc pas sur le même plan que le curé. Leur absence n'entraine pas automatiquement la nullité du mariage en tant que sacrement

Sous quelle forme se retrouvent dans les actes tous ces « ingrédients » qui concourent à la validité du mariage ?
Chacun les connait déjà pour les avoir mainte fis rencontrés ( publication des bans, consentement mutuel, etc.) .

Je ne m’attarde donc que sur le problème précis concernant « in facie ecclesiae » :

Cette formule signifie que les parties s’ engagent devant l’ « ecclesia », c'est-à-dire devant le peuple des croyants et devant l’Institution qui les représente(les 2 étant indissociables ).
Il faut préciser que sur le plan théologique, l’Eglise est constituée de 2 composantes : le peuple (populus) et le clergé (clerus). Etant célébré à l’église, lors d’un office religieux ( il n’y a pas nécessairement de messe, mais il y a toujours la bénédiction nuptiale effectuée par le curé), le mariage a donc lieu devant le peuple et devant le clergé, c'est-à-dire devant l’Eglise.

Origine de la formule « in facie ecclesiae » :

Il faut remonter à l’Ancien Testament : le mot hébreu (je translittère de manière approximative ) « phanim » signifie « face/visage » ; il sert à former l’ expression « liphene(y) » qui signifie très précisément « en face du visage de/ sous le regard de » (liphene(y) Adonaï = devant le visage du Seigneur = devant Dieu – c'est-à-dire sous le regard de Dieu <qui m’observe et me juge>).
Lors de la rédaction de la Septante (=Bible traduite en grec aux premiers siècles avant J.C. à Alexandrie) cette expression a été littéralement traduite en grec par (je translittère) « eis to prosôpon » qui a strictement le même sens, et de là en latin (la Vulgate) par « in facie » (en latin facies signifie face, visage). Je précise que le glissement de visage vers le sens de regard est dû au fait que le visage d'une personne exprime une pensée, des sentiments, une volonté, un jugement
Par conséquent la bonne traduction de in facie ecclesiae n’est pas devant l’Eglise, mais devant le visage de l’Eglise/ sous le regard de l’Eglise ,
Voilà pourquoi on ne peut traduire par « devant l’église » au sens de « devant le bâtiment », car un objet inanimé n’a pas de visage
Les actes en français comportent souvent, comme indiqué par Philippe, la formule en face (de) Notre Mère St Eglise ( ou d’autre formules similaires ), ce qui ôte toute ambiguïté.

Il existe cependant d’autres manières de dire « in facie ecclesiae ». Par exemple « inter missae solemnia » = pendant les solennités de la messe = pendant la grand-messe.
Par définition il n’y a de grand-messe que si le peuple est « massivement » présent, et il n’y a pas de messe sans membre du clergé. Cette expression implique que la mariage a eu lieu devant l’Eglise, puisque ses 2 composantes étaient là (le populus et le clerus) .

REM 1 : A certaines époques et dans certaines régions l’usage voulait que l’échange des consentements s’effectue hors de l’église, au portail d’entrée. De là vient la confusion qui s’est opérée et qui a amené certains à traduire « in facie ecclesiae » par " en face de l’église"(= devant le bâtiment )

REM 2 : il existait 2 types de messes : la messe basse (non chantée) et la messe solennelle (ou grand-messe) qui, elle, était chantée( la grand-messe du Dimanche et des jours de fête). Les bans devaient absolument être publiés aux grands-messes, et non aux messes-basses, afin qu’un maximum de personnes soient informées.

REM3 : Pour indiquer le rôle précis et spécifique du prêtre, une véritable confusion règne au niveau du vocabulaire.
On voit parfois marqué: « coram me parocho et testibus » = devant moi curé et des témoins. Cette formule met sur le même plan le curé et les témoins. Un canoniste sourcilleux aurait raison de pousser des hurlements et crier à l’hérésie !
La formule « a me parocho juncti sunt » est plus conforme à la doctrine ; le curé est considéré comme « actif » ( a me est grammaticalement un complément d’agent) . Mais cette formule fait passer au second plan le « mutuus consensus » qui est pourtant « l’ingrédient » essentiel.
On pourrait examiner ainsi toutes le formules possibles : aucune ne donne totale satisfaction et n’est apte à contenter tous les théologiens et canonistes (en premier lieu pour la bonne raison qu’ils ne sont pas tous d’accord entre eux, en second lieu parce qu’il est difficile de trouver une formule qui accorde sa juste place à chaque « ingrédient» !)

REM4 : Qui peut-être « témoin » à un mariage ? Certes il est prévu qu’au moins 2 personnes soient « officiellement » les témoins et signent le registre, mais, sur le plan théologique, tout croyant présent à la cérémonie de mariage est témoin puisqu’il fait partie de l’Eglise (au sens de assemblée des croyant) « sous le regard » de laquelle a lieu ce mariage. C’est pour cela que certains curés marquent en fin d’acte la formule suivante (ou une formule équivalente) « presentibus UNTEL et UNTEL multique aliis » = en présence de UNTEL et UNTEL et de nombreux autres .

Remarque supplémentaire :

Un acte de mariage bien rédigé devrait normalement comporter toutes les formules attestant que toutes les obligations ont été respectées.
Pourtant on constate que c’est loin d’être le cas ; à cela au moins 2 raisons (liste non exhaustive):

- Le Conciles de Trente n’a pas été « obéi » tout de suite ! Loin de là ! Dans certaine régions, dans certains diocèse, il faudra attendre jusqu’à près de 2 siècles pour que sa mise en oeuvre soit parfaitement réalisée dans tous les détails . En Alsace toutefois on constate que les actes respectent beaucoup mieux que dans le nord de la France les prescriptions tridentines. Certains comportent jusqu’à près de 30 lignes tant le curé est scrupuleux.

-Certains curés, par paresse ou faute de temps (la tenue des registres n'est pas toujours sentie comme un impératif !) , utilisaient une formule expéditive censées tout contenir (les bans, le consentement, etc.) .
Exemple « servatis servandis » : le choses devant être observées ayant été observées = dans l’observance des prescriptions règlementaires.
Autre exemple : servata Sacri Concilii Tridentinis forma = la forme du St Concile de Trente ayant été observée/respectée = dans le respect des prescriptions du St Concile de Trente.
Ce genre formule englobe tout et dispense d’énumérer par le menu !


Christian

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Re: acte en latin x HERREMAN & LEBLEU Bailleul ~ 1710

Messagepar alain Quaegebeur » 03 oct. 2011 19:02

Bonsoir Christian,

Je vous remercie grandement pour toutes ces explications de texte.

Amicalement, Alain
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Re: acte en latin x HERREMAN & LEBLEU Bailleul ~ 1710

Messagepar angeline » 03 oct. 2011 20:33

Bonjour Christian, bonjour à tous,

:
VERDIER Ch. a écrit :Philippe a tout à fait raison de préciser qu’avant tout l’ Eglise est l’assemblée des croyants
Qu’il me pardonne si je suis amené à reprendre ce qu’il a déjà dit en l'intégrant à mon propre exposé sur "in facie ecclesiae"
Vous êtes tout pardonné, en fait j'attendais votre commentaire en étant quasi certain d'y apprendre quelques subtilités qui m'avaient échappé.
J'avais fait court et j'aurais peut être pu détailler certains points mais j'ai appris / affiner cetaines notions :D à la lecture de votre exposé.
Merci pour cette nouvelle perception :D

Juste, peut être un complément, qui explique certaine formulation, qui me vient à l'esprit à la lecture de votre exposé :
VERDIER Ch. a écrit :En particulier, pour lutter contre les mariages clandestins, il a exigé, sous peine de nullité, que le mariage soit célébré par le « proprius curatus » (=le propre curé = le curé de la paroisse des futurs) ou par son délégué, empêchant ainsi le recours à un prêtre complaisant
D'où dans certains actes la formule "avec la permission de M. X" ou "avec la permission de Monsieur le curé" et autres formules similaires, le prêtre qui célèbre le mariage n'est pas le curé il a demandé la permission pour pouvoir procéder au mariage et être en conformité avec les prescriptions du concile de Trente.

Cordialement
Philippe

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