Bonsoir,
J'ai besoin de votre aide pour finir de comprendre une fiche de généalogie reçue en langue flamande.
Voici les termes sur lesquels je bute:
dienstknecht
kantwerkster
kleermaker
Et une petite précision:
landbouwer: agriculteur ou laboureur?
Merci à vous.
Bonne fin de semaine, peut-être prolongée pour certains.
François
termes flamands
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Re: termes flamands
Bonsoir François,
dienstknecht (schrijftaal, zeer formeel) = serviteur (appartient à la langue écrite, très formel)
kantwerkster = dentellière
kleermaker = tailleur
landbouwer = agriculteur, cultivateur, exploitant agricole*
fr. laboureur = ploeger, (verouderd : landbouwer).** Donc l'emploi de "landbouwer" dans le sens de "laboureur" serait archaïque.
Source : VAN DALE, GROOT WOORDENBOEK, *Nederlands-Frans, **Frans-Nederlands
Bonne fête de l'Ascension.
Amicalement.
Marie
dienstknecht (schrijftaal, zeer formeel) = serviteur (appartient à la langue écrite, très formel)
kantwerkster = dentellière
kleermaker = tailleur
landbouwer = agriculteur, cultivateur, exploitant agricole*
fr. laboureur = ploeger, (verouderd : landbouwer).** Donc l'emploi de "landbouwer" dans le sens de "laboureur" serait archaïque.
Source : VAN DALE, GROOT WOORDENBOEK, *Nederlands-Frans, **Frans-Nederlands
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Amicalement.
Marie
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Re: termes flamands
Bonjour Marie,
Merci pour votre aide.
Ne connaissant pas le flamand ni l'allemand et peu l'anglais, je me sers de traducteurs en ligne, mais j'ai parfois des soucis sur certains termes.
Mais vous êtes toujours au rendez-vous pour me répondre.
Bonne journée
François
Merci pour votre aide.
Ne connaissant pas le flamand ni l'allemand et peu l'anglais, je me sers de traducteurs en ligne, mais j'ai parfois des soucis sur certains termes.
Mais vous êtes toujours au rendez-vous pour me répondre.
Bonne journée
François
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Re: termes flamands
Bonjour,
Encore un métier que je n'arrive pas à retrouver: "armmeester"
et un terme: "begraafakte": quel type d'acte cela concerne-t-il?
merci
François
Encore un métier que je n'arrive pas à retrouver: "armmeester"
et un terme: "begraafakte": quel type d'acte cela concerne-t-il?
merci
François
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Re: termes flamands
Bonjour,
Je viens de trouver pour "begraafakte" = acte de décès
Il reste le métier "armmeester"
François
Je viens de trouver pour "begraafakte" = acte de décès
Il reste le métier "armmeester"
François
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Re: termes flamands
Bonsoir,VERLAINE a écrit :Bonjour,
Je viens de trouver pour "begraafakte" = acte de décès
Il reste le métier "armmeester"
François
sur un acte de décès je trouve le terme "arm" :
den 25 dito Maria de Kort Wed(uw)e Willem de Man Arm
Je suppose qu'il a le même sens que armmeester?
François
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Re: termes flamands
Bonjour François,
begraafakte :
begraven = enterrer
donc il s'agit d'un "acte de sépulture"
armmeester = maître des pauvres
Ce n'était pas un métier, mais une charge. Celui qui l'acceptait devait prêter serment. Il y a eu des abus, certains confondant le contenu de la caisse des pauvres avec leur propre poche!
http://home.scarlet.be/beir/geschiedeni ... /gsarm.htm
http://www.heinvera.nl/recht/pnbrabant/eersel21.html
http://www.geniwal.info/pg.php?id_menu= ... d4a4e944ba
Au début du XIIIe siècle
Apparition dans les paroisses de la notion et de l'obligation de subvenir à l'entretien des pauvres et par là même du concept de Pauvres.
??D'où proviennent leurs revenus:
?Les revenus des tables des pauvres provenaient généralement du patrimoine foncier des paroisses, de dons, de legs, de quêtes et d'aumônes. ??
Qui en détenait le contrôle: ?
Dans un premier temps, l'église en contrôlait l'organisation et distribuait les secours sous forme d'argent ou en nature. ??Ensuite, leur gestion est passée aux mains des proviseurs ou des maîtres des pauvres aussi appelés administrateurs lïcs qui étaient nommés par des magistrats, des échevins et la communauté à la campagne. Les maîtres, les possesseurs de terres (seigneurs possédant un fief) ainsi que les membres du clergé ont joué un rôle prééminent dans leur désignation.
??Quelles sont les sources historiques les concernant ?
?- Certains registres paroissiaux contiennent des listes de distribution aux indigents.
?- Les archives des bureaux de Bienfaisance donnent une idée importante de la vie et du fonctionnement de cette institution au XIXe siècle.
arm = pauvre, indigent
Les indigents étaient enterrés au cimetière. Souvent les actes de sépulture portaient cette mention. Les bien nantis, les notables étaient enterrés "in ecclesia" (dans l'église). D'où problèmes d'hygiène et odeurs pestilentielles. De là, des dictons qui subsistent dans certaines paroisses flamandes : "Les riches sentent mauvais".
Dans certaines paroisses le curé notait aussi de quelle catégorie était le service, réduit au minimum pour les pauvres (ce qui impliquait des différences au niveau de la décoration/ornements sacerdotaux, éclairage (nombre de cierges ou pas), messe chantée ou pas (il fallait payer le sacristain), messes anniversaires.
Dans le testament de personnes "bien nanties", elles précisaient d'ailleurs le nombre de messes pour le repos de leur âme (j'ai lu dans un testament : cinquante messes : une par an, à l'anniversaire du décès), et même, pour l'enterrement, le nombre de cierges, dans quelle chapelle elles devaient être brûlées, leur poids, le nombre de pains à distribuer aux indigents (lu dans le testament d'une béguine de Gand (Klein Begijnhof, dit "Begijnhof ter Hoyen").
On ne sait rien sur l'après-vie, mais nos ancêtres croyaient que le sort du défunt était lié à l'argent dépensé pour le repos de leur âme.
Amicalement.
Marie
begraafakte :
begraven = enterrer
donc il s'agit d'un "acte de sépulture"
armmeester = maître des pauvres
Ce n'était pas un métier, mais une charge. Celui qui l'acceptait devait prêter serment. Il y a eu des abus, certains confondant le contenu de la caisse des pauvres avec leur propre poche!
http://home.scarlet.be/beir/geschiedeni ... /gsarm.htm
http://www.heinvera.nl/recht/pnbrabant/eersel21.html
http://www.geniwal.info/pg.php?id_menu= ... d4a4e944ba
Au début du XIIIe siècle
Apparition dans les paroisses de la notion et de l'obligation de subvenir à l'entretien des pauvres et par là même du concept de Pauvres.
??D'où proviennent leurs revenus:
?Les revenus des tables des pauvres provenaient généralement du patrimoine foncier des paroisses, de dons, de legs, de quêtes et d'aumônes. ??
Qui en détenait le contrôle: ?
Dans un premier temps, l'église en contrôlait l'organisation et distribuait les secours sous forme d'argent ou en nature. ??Ensuite, leur gestion est passée aux mains des proviseurs ou des maîtres des pauvres aussi appelés administrateurs lïcs qui étaient nommés par des magistrats, des échevins et la communauté à la campagne. Les maîtres, les possesseurs de terres (seigneurs possédant un fief) ainsi que les membres du clergé ont joué un rôle prééminent dans leur désignation.
??Quelles sont les sources historiques les concernant ?
?- Certains registres paroissiaux contiennent des listes de distribution aux indigents.
?- Les archives des bureaux de Bienfaisance donnent une idée importante de la vie et du fonctionnement de cette institution au XIXe siècle.
arm = pauvre, indigent
Les indigents étaient enterrés au cimetière. Souvent les actes de sépulture portaient cette mention. Les bien nantis, les notables étaient enterrés "in ecclesia" (dans l'église). D'où problèmes d'hygiène et odeurs pestilentielles. De là, des dictons qui subsistent dans certaines paroisses flamandes : "Les riches sentent mauvais".
Dans certaines paroisses le curé notait aussi de quelle catégorie était le service, réduit au minimum pour les pauvres (ce qui impliquait des différences au niveau de la décoration/ornements sacerdotaux, éclairage (nombre de cierges ou pas), messe chantée ou pas (il fallait payer le sacristain), messes anniversaires.
Dans le testament de personnes "bien nanties", elles précisaient d'ailleurs le nombre de messes pour le repos de leur âme (j'ai lu dans un testament : cinquante messes : une par an, à l'anniversaire du décès), et même, pour l'enterrement, le nombre de cierges, dans quelle chapelle elles devaient être brûlées, leur poids, le nombre de pains à distribuer aux indigents (lu dans le testament d'une béguine de Gand (Klein Begijnhof, dit "Begijnhof ter Hoyen").
On ne sait rien sur l'après-vie, mais nos ancêtres croyaient que le sort du défunt était lié à l'argent dépensé pour le repos de leur âme.
Amicalement.
Marie
Modifié en dernier par MariedeBlyau le 15 juin 2011 03:28, modifié 1 fois.
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Re: termes flamands
Bonjour Marie,
Je vous remercie pour ces explications passionnantes et pour le temps pris pour fournir cette réponse.
Bonne soirée
François
Je vous remercie pour ces explications passionnantes et pour le temps pris pour fournir cette réponse.
Bonne soirée
François
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