BONJOUR A TOUS !
QUI POURRAIT ME TRADUIRE CET ACTE IL SEMBLERAIT
QUE CELA SOIT UN PROCÈS D'UN DE MES ANCÊTRE
EN VOUS REMERCIANT DE L'AIDE
BIEN CORDIALEMENT
ALBERT DECREUS
traduction d'un acte flamand français
-
- Messages : 30
- Enregistré le : 05 févr. 2007 14:43
traduction d'un acte flamand français
Vous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.
-
- VIP
- Messages : 5036
- Enregistré le : 21 avr. 2010 10:19
Re: traduction d'un acte flamand français
Bonjour,
Il s'agit de l'audition par le bailli et échevin de Poperinge du nommé Antoine CREUS (sans doute en tant que témoin) en 1646 suite à des blessures infligées sur la personne de André ROUSSEAU par Jeroen Delbaere.
Il s'agit d'un texte extrait d' un livre (contemporain?) ou syllabus (?) qui relate les faits, avec extraits dans la langue originale et explications partielles en notes.
Avant de m'attaquer à la traduction j'aimerais que vous mentionniez vos sources (titre du livre/cours, date de publication, etc.)
Cordialement.
Marie
Il s'agit de l'audition par le bailli et échevin de Poperinge du nommé Antoine CREUS (sans doute en tant que témoin) en 1646 suite à des blessures infligées sur la personne de André ROUSSEAU par Jeroen Delbaere.
Il s'agit d'un texte extrait d' un livre (contemporain?) ou syllabus (?) qui relate les faits, avec extraits dans la langue originale et explications partielles en notes.
Avant de m'attaquer à la traduction j'aimerais que vous mentionniez vos sources (titre du livre/cours, date de publication, etc.)
Cordialement.
Marie
-
- Messages : 30
- Enregistré le : 05 févr. 2007 14:43
Re: traduction d'un acte flamand français
Bonjour Marie
tout d'abord je tiens a vous remercier
mes sources sont les suivantes:
archives de poperinge
ou apparait des recherches sur certains documents
intitulé:E-Bib
pour obtenir ces informations je suis passé par le site de André VANDERLINDEN
voila toute les information que je dispose
restant a votre disposition
Albert DECREUS
tout d'abord je tiens a vous remercier
mes sources sont les suivantes:
archives de poperinge
ou apparait des recherches sur certains documents
intitulé:E-Bib
pour obtenir ces informations je suis passé par le site de André VANDERLINDEN
voila toute les information que je dispose
restant a votre disposition
Albert DECREUS
-
- VIP
- Messages : 5036
- Enregistré le : 21 avr. 2010 10:19
Re: traduction d'un acte flamand français
Bonsoir,
Ce texte était difficile à rendre. Pas tellement en raison de la difficulté du texte mais parce que ce nest pas le compte-rendu de linterrogatoire original, mais une narration un peu boîteuse (peut-être tirée d une anthologie) entrecoupée dextraits du témoignage original de votre ancêtre. Pour que le récit soit cohérent jai dû en faire une traduction très libre et escamoter de temps en temps un petit passage.
Habituellement ces interrogatoires tirés de procès en ancien néerlandais sont écrits dans un langage très savoureux. Les textes originaux confrontent habituellement différents témoignages.
N.B. Nos ancêtres flamands étaient réputés pour la brutalité de leurs moeurs.
La Flandre maritime surtout tranchait sur les autres régions. La violence était partout, avec son cortège de crimes et vengeances.
(Poperinge se trouve en Flandre occidentale.)
Le bailli avait en fait les fonctions de juge de paix.
Souvent les sessions se déroulaient à lauberge.
Une des peines courantes était le bannissement de la seigneurie. Parfois le gibet. Parfois le bûcher (pour une sorcière).
Dans une des petites seigneuries flamandes il existait un pont de terre (ertbrug) sur lequel on lisait la sentence. Un recours était possible tant que le tribunal était encore sur le pont. Mais plus aucun recours nétait possible une fois quils lavaient quitté.
Amicalement.
Marie
Interrogatoire dAntheunes/Antoine CREUS
Joris/Georges QUEVAL, le bailli et Antheunes WINNEBROOT (avocat) échevin chargé de la justice de Poperinge écoutent linterrogatoire de Antheunes CREUS pour cause de blessures infligées à André ROUSSEAU par Jeroen DELBAERE, fils de Pierre, le 17 août 1646
Antheunes CREUS, fils de Gilles, 49 ans, paysan, est allé chercher le 29 juillet 1646 un paquet de vêtements mis à labri dans le bois pour les sauver des soldats. En cours de route il rencontra DELBAERE et ROUSSEAU, chacun deux tenant entre eux un tromblon (snaphaen) (genre de fusil). En soi cette arme navait rien dexceptionnel. Cependant ils navaient pas lair de trop bien sentendre. Cela sentendait à quelques gros mots. Ils se disputaient (et pendant la querelle le témoin a entendu DELBAERE refuser à plusieurs reprises quelque chose à ROUSSEAU en disant Non, non, je ne le donnerai pas (cf. note).
La querelle avait un rapport avec les circonstances de guerre. Ils se chamaillaient à propos de quelque bien à prendre aux mêmes soldats. Et Rousseau revendiquait sa part. Il ny avait donc pas que les soldats qui importunaient les civils.
La violence verbale de DELBAERE eut le don de fâcher ROUSSEAU, en conséquence de quoi lui, déposant, (= CREUS) a vu le prénommé ROUSSEAU assener à DELBAERE deux coups avec la trompe de son tromblon.
Daprès Antheunes CREUS cest ROUSSEAU qui aurait commencé. Jeroen navait donc dautre choix que de réagir. Il ne fallait pas quil se laisse massacrer, pardi! En conséquence de quoi le même DELBAERE a sorti son couteau.
ROUSSEAU ne sy attendait peut-être pas. Il prend la fuite avec DELBAERE à ses trousses et essaie de se cacher dans les buissons du même bois.
A ce moment les combattants ont échappé au regard du témoin, mais peu après ce dernier a entendu le prénommé ROUSSEAU lappeler au secours. Il avait besoin daide car on était en train de le trucider. Aussitôt Toine, Antheunis, sest précipité et la trouvé assis par terre. ROUSSEAU tenait un couteau dans les mains. Mais DELBAERE également.
Toine attire lattention de ses interrogateurs sur le fait que le couteau de ROUSSEAU ne portait pas de trace de sang. Mais il est dit du couteau de DELBAERE quà son arrivée le témoin la vu maculé de sang.
( ) Jeroen DELBAERE était manifestement allé trop loin. Le déposant lui a dit immédiatement quil lavait grièvement blessé. Cest à ce moment que Jeroen a réalisé ce qui se passait et voyant (ROUSSEAU) gisant par terre il en restait sans voix.
Cest alors que Pieter DELBAERE, le père du même Jeroen est arrivé et à la vue de son fils dans un tel état il la grondé et a séparé les antagonistes tout en lui demandant pourquoi il avait blessé ROUSSEAU de la sorte.
Le père DELBAERE qui nétait pas du tout heureux de cette histoire lui assena un coup de poing. Cest le poing de son père qui lui fit comprendre ce que son père en pensait.
Qui épargne le baton hait en réalité son fils. (=Qui aime bien châtie bien. Les Anglais disent Spare the rod and spoil the child.)
Jeroen voulant se justifier demandait Pourquoi ROUSSEAU me tape-t-il toujours?
Létat de ROUSSEAU était pitoyable. Il avait encaissé deux coups, un dans lépaule, et un second dans la cuisse. Il ny avait personne dautre aux alentours que lui et son père et pas dautre solution que de conduire ledit ROUSSEAU derrière la grange où il habitait. Ensuite Il y a été traîné et y est resté jusquà ce que le chirurgien Maître Philippe WINNEBROOT soit venu le soigner.
Chacun sait que finalement quelques jours plus tard ROUSSEAU est décédé.
Ce texte était difficile à rendre. Pas tellement en raison de la difficulté du texte mais parce que ce nest pas le compte-rendu de linterrogatoire original, mais une narration un peu boîteuse (peut-être tirée d une anthologie) entrecoupée dextraits du témoignage original de votre ancêtre. Pour que le récit soit cohérent jai dû en faire une traduction très libre et escamoter de temps en temps un petit passage.
Habituellement ces interrogatoires tirés de procès en ancien néerlandais sont écrits dans un langage très savoureux. Les textes originaux confrontent habituellement différents témoignages.
N.B. Nos ancêtres flamands étaient réputés pour la brutalité de leurs moeurs.
La Flandre maritime surtout tranchait sur les autres régions. La violence était partout, avec son cortège de crimes et vengeances.
(Poperinge se trouve en Flandre occidentale.)
Le bailli avait en fait les fonctions de juge de paix.
Souvent les sessions se déroulaient à lauberge.
Une des peines courantes était le bannissement de la seigneurie. Parfois le gibet. Parfois le bûcher (pour une sorcière).
Dans une des petites seigneuries flamandes il existait un pont de terre (ertbrug) sur lequel on lisait la sentence. Un recours était possible tant que le tribunal était encore sur le pont. Mais plus aucun recours nétait possible une fois quils lavaient quitté.
Amicalement.
Marie
Interrogatoire dAntheunes/Antoine CREUS
Joris/Georges QUEVAL, le bailli et Antheunes WINNEBROOT (avocat) échevin chargé de la justice de Poperinge écoutent linterrogatoire de Antheunes CREUS pour cause de blessures infligées à André ROUSSEAU par Jeroen DELBAERE, fils de Pierre, le 17 août 1646
Antheunes CREUS, fils de Gilles, 49 ans, paysan, est allé chercher le 29 juillet 1646 un paquet de vêtements mis à labri dans le bois pour les sauver des soldats. En cours de route il rencontra DELBAERE et ROUSSEAU, chacun deux tenant entre eux un tromblon (snaphaen) (genre de fusil). En soi cette arme navait rien dexceptionnel. Cependant ils navaient pas lair de trop bien sentendre. Cela sentendait à quelques gros mots. Ils se disputaient (et pendant la querelle le témoin a entendu DELBAERE refuser à plusieurs reprises quelque chose à ROUSSEAU en disant Non, non, je ne le donnerai pas (cf. note).
La querelle avait un rapport avec les circonstances de guerre. Ils se chamaillaient à propos de quelque bien à prendre aux mêmes soldats. Et Rousseau revendiquait sa part. Il ny avait donc pas que les soldats qui importunaient les civils.
La violence verbale de DELBAERE eut le don de fâcher ROUSSEAU, en conséquence de quoi lui, déposant, (= CREUS) a vu le prénommé ROUSSEAU assener à DELBAERE deux coups avec la trompe de son tromblon.
Daprès Antheunes CREUS cest ROUSSEAU qui aurait commencé. Jeroen navait donc dautre choix que de réagir. Il ne fallait pas quil se laisse massacrer, pardi! En conséquence de quoi le même DELBAERE a sorti son couteau.
ROUSSEAU ne sy attendait peut-être pas. Il prend la fuite avec DELBAERE à ses trousses et essaie de se cacher dans les buissons du même bois.
A ce moment les combattants ont échappé au regard du témoin, mais peu après ce dernier a entendu le prénommé ROUSSEAU lappeler au secours. Il avait besoin daide car on était en train de le trucider. Aussitôt Toine, Antheunis, sest précipité et la trouvé assis par terre. ROUSSEAU tenait un couteau dans les mains. Mais DELBAERE également.
Toine attire lattention de ses interrogateurs sur le fait que le couteau de ROUSSEAU ne portait pas de trace de sang. Mais il est dit du couteau de DELBAERE quà son arrivée le témoin la vu maculé de sang.
( ) Jeroen DELBAERE était manifestement allé trop loin. Le déposant lui a dit immédiatement quil lavait grièvement blessé. Cest à ce moment que Jeroen a réalisé ce qui se passait et voyant (ROUSSEAU) gisant par terre il en restait sans voix.
Cest alors que Pieter DELBAERE, le père du même Jeroen est arrivé et à la vue de son fils dans un tel état il la grondé et a séparé les antagonistes tout en lui demandant pourquoi il avait blessé ROUSSEAU de la sorte.
Le père DELBAERE qui nétait pas du tout heureux de cette histoire lui assena un coup de poing. Cest le poing de son père qui lui fit comprendre ce que son père en pensait.
Qui épargne le baton hait en réalité son fils. (=Qui aime bien châtie bien. Les Anglais disent Spare the rod and spoil the child.)
Jeroen voulant se justifier demandait Pourquoi ROUSSEAU me tape-t-il toujours?
Létat de ROUSSEAU était pitoyable. Il avait encaissé deux coups, un dans lépaule, et un second dans la cuisse. Il ny avait personne dautre aux alentours que lui et son père et pas dautre solution que de conduire ledit ROUSSEAU derrière la grange où il habitait. Ensuite Il y a été traîné et y est resté jusquà ce que le chirurgien Maître Philippe WINNEBROOT soit venu le soigner.
Chacun sait que finalement quelques jours plus tard ROUSSEAU est décédé.
-
- Messages : 30
- Enregistré le : 05 févr. 2007 14:43
Re: traduction d'un acte flamand français
Bonjour Marie
tout d'abord un grand MERCI effectivement cela n'a pas du être facile !
je vais maintenant travailler sur ce document et l'insérer dans mes données
en vous renouvelant mes remerciements
bien cordialement
Albert Decreus
tout d'abord un grand MERCI effectivement cela n'a pas du être facile !
je vais maintenant travailler sur ce document et l'insérer dans mes données
en vous renouvelant mes remerciements
bien cordialement
Albert Decreus
Qui est en ligne
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 0 invité